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La FAO, l’OIE et l’OMS s’acharnent contre les résistances aux antimicrobiens

Le chargé de programmes de la FAO, Théchel  Ekoungoulou a déclaré le 30 novembre à Brazzaville que la semaine mondiale pour un bon usage des antimicrobiens (RAM 2020) visait à sensibiliser les décideurs, les prescripteurs et les communautés utilisatrices sur l’importance de la bonne utilisation des antimicrobiens afin d’éviter le développement des résistances induites, la pérennisation des endémies et de garantir la protection de la santé humaine et animale, en mettant en œuvre un plan d’action élaboré en mai 2015 par la tripartite FAO- OIE-OMS.

« Ce plan défini sur quatre (4) objectifs prioritaires vise à sensibiliser au problème de la RAM et aux menaces connexes, renforcer les capacités de surveillance et de suivi de la résistance aux antimicrobiens et leur utilisation dans le secteur de l’alimentation et de l’agriculture, renforcer la gouvernance relative à l’utilisation d’agents antimicrobiens et à la résistances aux antimicrobiens dans le secteur de l’alimentation et de l’agriculture, promouvoir de bonnes pratiques au sein des systèmes alimentaires et agricoles ainsi qu’une utilisation prudente des agents antimicrobiens », a fait savoir  Théchel Ekoungoulou à la célébration de la Semaine mondiale pour bon usage des antimicrobiens (RAM 2020) ouvert du 30 novembre au 5 décembre à Brazzaville et Pointe Noire.

Le responsable à la FAO a poursuivi que cet atelier venait appuyer le troisième axe prioritaire du cadre de Programmation Pays (CPP) 2019-2022 entre FAO et le gouvernement congolais, intitulé  » Développement des réponses pour l’approche «  Une Seule Santé » et le renforcement de la résistance des groupes vulnérables face aux urgences, aux crises et aux catastrophes ».

Remontant aux origines de cette résistance  qui développent des super bactéries dans l’organisme face aux maladies infectieuses, Léon Taty, le directeur de cabinet du  ministre  de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, a expliqué que les menaces pratiques en santé humaine, en production et santé animale et végétale étaient dues au non-respect des doses prescrites, au non-respect des délais d’attente, à l’utilisation abusive, excessive, incontrôlée et parfois injustifiée des antimicrobiens. Ce qui entraîne la survenue des super bactéries.

L’Organisation des Nations unies  pour  l’alimentation et l’agriculture- Organisation mondiale de la santé animal-Organisation mondiale de la santé forment ensemble, le Comité directeur de la collaboration tripartite (FAO-OIE-OMS), qui a mis à la disposition du monde entier un manuel qui permettra d’aider les pays développés et sous-développés  à concevoir un plan d’action national (PAN) pour lutter contre la résistance des antimicrobiens.