La femme autochtone reconnue comme détentrice du savoir traditionnel
Le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga a indiqué le 8 août à Brazzaville que la femme autochtone devrait être accompagnée dans son rôle de gardienne des connaissances traditionnelles, en vue de leur préservation et leur transmission.
« Les femmes autochtones constituent un vivier d’informations déterminantes pour la maîtrise des cycles saisonniers, des processus naturels et de la conservation des vertus de cette tradition », a dit Aimé Ange Wilfrid Bininga dans son message prélude à la célébration de la journée internationale des peuples autochtones célébrée chaque 9 août.
Le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones a reconnu que les femmes autochtones étaient des héritières et les gardiennes des cultures et de mode de vie uniques. « Vivant en parfaite harmonie avec la nature et leur environnement, elles contribuent à la préservation de la biodiversité. La transmission de ces connaissances s’opère par le biais des contes, des cérémonies et pratiques traditionnelles, des danses et des chants, des rituels entourant la chasse, la pêche, la cueillette, les soins médicaux, le secret des plantes et les diverses croyances », a indiqué Aimé Ange Wilfrid Bininga.
Aimé Ange Wilfrid Bininga a fait savoir que le Congo œuvrait sans cesse à garantir et protéger les connaissances traditionnelles accumulées par les peuples autochtones et transmises de génération en génération.
La journée internationale des peuples autochtones cette année a été célébrée sous le thème « Le rôle des femmes autochtones dans la préservation et la transmission des connaissances traditionnelles ».
