La hausse des prix des denrées alimentaires persiste à Brazzaville
Le prix des denrées alimentaires et produits de première nécessité ne cesse de galoper à Brazzaville. Si le prix du bidon d’huile d’arachide stagne encore à 34500 francs CFA alors qu’il était vendu à 45.000 francs CFA, d’autres produits voient leur prix s’envoler régulièrement. Une situation qui ne ménage toujours pas le panier de la ménagère.
L’augmentation des prix des denrées alimentaires et autres produits de première nécessité inquiète les consommateurs qui peinent à s’approvisionner à cause de la cherté des marchandises. Pour certain, cette situation ne permet pas de tenir les deux bouts du mois
« Il devient de plus en difficile de nous approvisionner en denrées alimentaires. Nous constatons une hausse vertigineuse des prix des produits alimentaires sur le marché. Le demi-litre d’huile d’arachide qui était vendu à 350 est passé à 750 francs CFA. Le litre d’huile quant à lui est maintenant à 1700 alors que hier il était à 650, voire 750 francs CFA », déclare Josseline, une cliente.
« Le prix du bidon d’huile d’arachide ne cesse de galoper sur le marché. Il se négociait autrefois à 15000 francs CFA voire 180000 francs CFA, il flirte actuellement entre 35000 et 40000 francs CFA. Pourtant les frontières sont ouvertes. Nos activités tournent au ralenti, les clients n’achètent Plus à cause de la cherté des marchandises. Nous ne réalisons plus de bénéfice et éprouvons des difficultés pour écouler deux bidons d’huile le jour », souligne de son côté Line Ester Nganga, une vendeuse d’huile au marché Total de Bacongo, 2e arrondissement de Brazzaville.
Pour le secrétaire exécutif du réseau des Associations des consommateurs, Mermans Babounga, la hausse des prix n’est pas due à la crise ukrainienne, mais plutôt aux commerçants véreux qui profitent de la situation pour vendre à un prix élevé « Il est de la responsabilité du gouvernement de baisser les prix. Si le ministère du Commerce décide de faire des descentes sur le terrain pour contrôler les prix avec rigueur, ils baisseront. Les associations de consommateurs ne sont pas responsables de la hausse des prix dans les marchés. Nous exhortons ce ministère à bien vouloir faire son travail afin de contribuer à la baisse des prix dans les marchés », évoque Mermans Baboun
Au cours du conseil des ministres du 5 mai, le gouvernement avait proposé un plan de résilience pour contrer l’augmentation des prix des denrées de premières nécessités.