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La  population s’insurge contre les canalisations ouvertes

A Brazzaville, il  est devenu très fréquent de voir les canalisations d’eau ouvertes. Dans certains arrondissements de la capitale, la population a déploré ce phénomène qui représente un danger permanent pour les citoyens.

Au quartier la Base, à Mfilou, le le 7e arrondissement, en passant par Jane Viale sur l’avenue Boueta- Mbongo à Ouenzé, dans le 5e arrondissement en chutant à Ngamakosso, dans le 6e arrondissement Talangaï, le constat est le même. Partout, les canalisations laissées ouvertes représentent un danger pour les populations. Quelques personnes proches de ces canalisations font part des dangers qu’elles affrontent au quotidien, surtout pendant les pluies.

«Lors des pluies, nous courrons des grands risques. Les canalisations situées au camps GPC sont souvent remplies d’eaux et empêchent la circulation. EN passant dans les marres d’eaux, deux personnes sont tombées dans ces endroits et se sont noyées », dit Christian Ndzalami, travailleur au parking de la base.

« Cette avenue ressemble à une rivière quand il pleut. L’eau déborde tellement qu’il est difficile de distinguer les canalisations. Dernièrement, un écolier s’est noyé quand il rentrait à la maison, sous la pluie.  Pourtant, il faisait encore 12 heures », souligne Julienne Madzamouna, une habitante de l’avenue Boueta-Mbongo.

Béatrice Bantatou, une autre habitante de Boueta-Mbongo estime que « Ces canalisations profondes ou pas, devraient être couvertes, pour la sécurité des biens et des personnes ».