Close

La présentation de trois plans d’actions pour le Congo à court terme en 2023

Le Coordonnateur du Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime en Afrique Centrale, Aliou Sall, a présenté le 12 novembre à Brazzaville, au Secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (SEPCIM-AEMEC), Sébastien Eric Olivier Dibas-Franck, les trois principales activités de son Plan d’Actions 2023 prévues, à court terme, au Congo.

Au cours d’un entretien,  Aliou Sall a dévoilé le plan d’Action qui s’appuie sur un cadre normal harmonisé à tous les Etats du Golfe de Guinée. Il se résume par l’harmonisation des procédures opérationnelles standards entre acteurs impliqués dans l’action de l’Etat en mer, la révision du Code pénal et la dotation de deux tribunaux en équipements adéquats pour pouvoir conduire des procès.

Dans le but de tester le Code pénal au Congo, il a fait savoir qu’une série de formations opérationnelle et théorique sur les techniques de collecte des preuves et le recueilli des preuves électroniques, sera conduite pour jauger sa conformité en phase avec les Conventions internationales, en vue de connaître des cas d’actes de piraterie.

Cette série de formations sera la 1ère activité qu’entreprendront ensemble l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et le Sepcim-aemec, a précisé le Coordonnateur du Programme mondial de lutte contre la criminalité Maritime en Afrique Centrale. Il a déclaré que «2023, c’est autre chose, nous devons nous engager sur un autre Plan d’Actions qui consiste en la révision du Code pénal».

Ces activités, menées dans le cadre du Programme d’appui à la stratégie de sûreté et de sécurité maritime en Afrique centrale (PASSMAR), débuteront par une formation théorique, les 17 et 18 novembre prochains à Pointe-Noire, suivi d’un exercice pratique en mer sur les connaissances acquises par les Officiers de la police judiciaire (OPJ). A partir du 21 novembre se tiendra à Brazzaville, un procès fictif sur la conduite des infractions en mer, notées pendant l’exercice maritime par les OPJ au large des côtes maritimes. De même, ce procès mettra en exergue les connaissances acquises l’année dernière à travers de multiples formations déjà exécutés.

Concernant l’harmonisation des procédures opérationnelles standards, Aliou Sall a souhaité l’implication de tous les acteurs pour une bonne coordination du travail. «Nous avons noté que ces acteurs ont chacun son mode opérationnel et cela ne participe pas à une action efficace quand il s’agit d’infraction en mer dans les eaux continentales», a-t-il déploré.

Selon lui, il est important que les pays du Golfe de Guinée se dotent d’un cadre légal en phase avec les Conventions internationales pour atteindre la Compétence Universelle, permettant de juger et de condamner les suspects afin d’éviter le vide juridique par

Pour sa part, Sébastien Eric Olivier Dibas-Francka a rappelé la boussole du Secrétariat Permanent, à savoir le Management Stratégique de la mer du Chef de l’Etat, Denis Sassou-N’Guesso, prononcé le 29 octobre 1998 à Brazzaville, à l’occasion de la Conférence interministérielle des Etats de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sur les Transports maritimes, OMAOC aujourd’hui.

Ces formations organisées au bénéfice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et de ses Etats membres, dans le cadre de Programme de lutte contre la criminalité maritime de l’ONUDC, ont été cofinancées par l’Union européenne (UE).