La route Bondji-Mboubissi à Hinda dans un état défectueux
La route Bondji-Mboubissi dans le district de Hinda, département du Kouilou est dans un état défectueux, rendant ainsi difficile l’acheminement des produits agricoles ou autres vers les grandes agglomérations, notamment Pointe-Noire.
La route est un des maillons du développement de l’économie. Mais, dans la plupart de nos villes et villages, le problème d’infrastructures fiables ne cesse de faire couler l’encre et la salive. Sur l’axe Mboubissi, situé à 70 km de Pointe-Noire, dans le district de Hinda, dans le département du Kouilou, les populations vivent un calvaire, surtout en cette période pluvieuse.
« Je suis commerçante et repars à Pointe-Noire où j’habite. Mais, je suis bloquée ici au village depuis trois jours par manque de véhicules dû au mauvais état de la route. Ces derniers temps nous av
ons beaucoup de difficultés. La route devient presque impraticable. J’ai acheté ma marchandise pour aller la revendre à Pointe-Noire, mais hélas, pour ne pas tout perdre, je suis obligée de faire un tri de ma marchandise, récupérer ce qui est encore bon et jeter le reste. Je demande vraiment aux pouvoirs publics, de prendre à cœur nos préoccupations. Car, nous avons juste besoin que cette route soit bitumée ou latéritique afin qu’on exerce normalement nos activités », Héléna Lembé, commerçante.
La route Bondji-Mboubissi dépourvue même de la latérite a non seulement le malheur d’être rangée par les eaux de ruissellement mais aussi et surtout boueuse. Même avec un matériel en bon état, ces usagers font face à des rudes épreuves, surtout après la pluie.
Hervé Goma, un habitant du village Tangou-Fouana , fait savoir qu’en période pluvieuse, les populations de ces contrées ont des sérieux problèmes pour se mouvoir vers les grands centres par manque de véhicules. A cet effet, les récoltes finissent parfois dans la poubelle par manque d’acheteurs et aussi de véhicules. « Nous tournons à perte. Vous voyez comment les marchandises pourrissent ici par manque de moyens roulants », ajoute t-il.
L’état actuel de la route met en doute les populations de ces villages pour leur avenir. Car, elles ne vivent que des activités agricoles et Pointe-Noire est l’unique destination pour faire écouler leurs produits.
