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La ville de Pointe-Noire est sous les eaux

La pluie diluvienne qui s’est abattue dans la nuit du 8 au 9 novembre sur Pointe-Noire a occasionné d’importants dégâts matériels. Dans la plupart des quartiers, les eaux ont envahi  les maisons, les grandes artères et les ruelles, rendant ainsi difficile le déplacement aux ponténégrins.

Cette pluie qui a débuté autour de 20 heures a pris fin que le lendemain vers 4 heures du matin, laissant ainsi dans son passage que de victimes, notamment les rivières des différents quartiers communément appelés « Dibondo ». Ce constat a laissé plus d’un ponténégrins sous le choc et ne savent plus à quel saint se vouer.

« C’est triste de vivre de tels spectacles dans une ville comme Pointe-Noire en ce 21 siècle. Pointe-Noire est quand même la deuxième ville du pays et pire encore la capitale économique. Lorsqu’il pleut ici, la ville devient invivable. J’ai été coincé chez moi et je ne pouvais sortir pendant des heures à cause des inondations. Il a fallu donc attendre que les eaux diminuent pour enfin vaquer à mes occupations », a expliqué, un habitant de quartier Matrendé à Pointe-Noire, Fridolin Massanga.

Tout le temps, les habitants de Pointe-Noire sont soumis aux mêmes exercices. Quand le ciel s’assombrit, l’inquiétude ne cesse de hanter la conscience de plus, à cause du sort  qui attend chacun. Il sollicite pour la circonstance les pouvoirs publics, à mettre à la disposition de la mairie les moyens financiers nécessaires,  pour permettre à la mairie de faire face à cette épineuse situation qui ne date pas d’aujourd’hui. Car, pendant la saison des pluies, Pointe-Noire reflète l’image d’une ville abandonnée, ajoute-t-il.

Malgré les efforts consentis par les autorités municipales lors de la campagne de construction des caniveaux et de la réhabilitation de certaines artères de la ville pendant la saison sèche, la ville s’est vue encore inondée et débordée par les eaux de pluies. Le Congo qui se veut pays émergent d’ici 2025, a l’obligation d’assurer le minimum en vue d’améliorer les conditions de vie des populations.

La grande crainte des populations de Pointe-Noire reste aussi, la résurgence des maladies hydriques causées par le débordement des eaux souillées des ruisseaux et des caniveaux.

La conscience citoyenne est aussi interpellée en vue d’assainir les lieux où ils habitent. Il est donc nécessaire que les autorités municipales de la ville océane appliquent la politique annoncée sur le déguerpissement des occupants des abords des rivières. Car, en cette période pluvieuse, les grandes pluies s’annoncent déjà.