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La voie d’accès à Mazala est toujours dans un état avancé de dégradation

Les pluies qui s’abattent à Brazzaville accentuent la dégradation de la route principale Mairie-Mfilou- Mazala dans le 7ème arrondissement, en situation compliquant de ce fait la tâche aux usagers qui éprouvent des difficultés pour se mouvoir sur  le tronçon Camp Groupement para commando (GPC) la Base en proie dans un état piteux. 

La dégradation des routes par les eaux de pluies et l’ensablement devient très fréquent à Brazzaville. La voie principale du rond-point Mouhoumi conduisant à la base est devenue impraticable par les automobiles. La déviation du camp GPC qui servait de voie de secours, n’est plus accessible aux usagers à cause des eaux et de la boue. Une difficulté qui contraint les chauffeurs à contourner le mur de l’Aéroport international Maya-Maya.

« Le tronçon Mouhoumi – la base se trouve dans un état piteux, inaccessible aux véhicules à cause du sable qui a envahi cet espace. Les déviations qui nous permettaient d’arriver en temps et à moindre coût à Mazala sont devenues impraticables, surtout en cette période de pluie » ,fait savoir un habitant de Mouhoumi Freddy Mokono.

« Autrefois nous accédons à Mazala par ce tronçon principal à 150 francs CFA, mais aujourd’hui il nous faut avoir 250 francs CFA voir 300 francs CFA pour aller à Mazala », ajoute-t-il.

« Lorsqu’il pleut cette déviation du Camp GPC est bourrée d’eau et de sable, il faut attendre que les eaux stagnantes diminuent pour que les véhicules passent. Les bus vont contourner par l’aéroport, les populations dépensent 400 et 500 francs CFA », explique Firmin Kiyindou.

« Sur le tronçon du Groupement Para-Commando juste devant l’école primaire publique Moussa-État, les eaux stagnantes qui entrent dans le transformateur électrique peuvent être à l’origine des électrocutions des passants, nous courrons un grand danger », poursuit- t-il.

Les populations du 7ème arrondissement Mfilou sollicitent l’implication des pouvoirs publics pour engager les grands travaux, et résoudre les difficultés auxquelles elles sont confrontées au quotidien.