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L’ADHUC a noté près de 250 cas de violations des droits humains depuis le referendum

L’Action des chrétiens pour l’abolition de la Torture (ACAT Congo) et l’Association des droits de l‘Homme et de l’univers carcéral (ADHUC) ont indiqué au cours d’une conférence de presse organisée  le 29 novembre à Brazzaville, qu’elles avaient reçu près de 250 cas de violations des droits humains depuis le referendum.

Ces prisonniers ont subi des traitements inhumains et sont torturés à l’excès sans que les tortionnaires ne soient punis. Ils vivent en clandestinité par peur des représailles. Les ONG ACAT Congo et ADHUC ont recommandé au gouvernement congolais l’identification des tortionnaires, l’arrestation de leurs auteurs, l’indemnisation des  victimes pour tous les dommages subis ainsi que les séquelles traumatiques.

Il s’agit pour le gouvernement  de renforcer les procédures de plaintes pénales et des sanctions contre les auteurs d’actes de torture, de diligenter la publication et tous les codes dont le code de procédure pénal et le code pénal qui auront pour effet de définir, de criminaliser et interdire la torture sous toutes les formes, rétablir les victimes de torture dans leur droit tout en les prenant spécifiquement en charge.

Cette conférence de presse a attiré l’attention des autorités politiques et administratives pour que des mesures soient prises pour endiguer ce phénomène et arrêté à la longue ce genre de pratique. « Le comportement peu responsable de certains agents de la force publique et de l’appareil judiciaire peinent à faire aboutir une procédure relative à la torture et aux traitements inhumains », a indiqué le président de l’ADHUC, Loamba- Moke.

Soutenant son point de vue, le président de l’ADHUC a indiqué qu’au Congo, la torture et les mauvais traitements surviennent le plus souvent aux premiers stades de la détention lors de l’arrestation, du transport et des interrogations de police, de gendarmerie et d’autres.

La conférence de presse a porté sur le thème : «Les obligations et les engagements de la République du Congo à la convention contre la torture des Nations-Unies et autres instruments relatifs aux droits de l’homme ».