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L’Afrique centrale prépare sa voix au sommet de New York sur le climat

La secrétaire générale de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Marie Thérèse Chantal Mfoula a indiqué le 6 septembre à Brazzaville qu’il était question de démontrer à New York, aux Etats-Unis, lors du sommet sur le climat, que le temps des discours et des réflexions sur la lutte contre les changements climatiques sans lien avec le développement de l’économie était révolu. 

« Cette démarche est justifiée par la volonté des Etats de diversifier leur économie concentrée sur les énergies fossiles et les minerais , de lutter contre le chômage du plus en plus paradoxale au vu du potentiel du capital naturel de la sous-région », a révélé la secrétaire générale de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, Marie Thérèse Chantal Mfoula au segment des experts, prélude à la réunion extraordinaire des ministres de la CEEAC, sur l’adoption de la position des pays de la Sous-région au sommet de l’action sur le climat qui se tiendra à New-York le 23 septembre.

La secrétaire générale de la CEEAC a indiqué que la réussite de ce sommet de New-York dépendait des résultats de ces assises appelées à présenter des enjeux politiques, diplomatiques, socio-économiques et écologiques.

« L’Afrique Centrale qui abrite les forêts du Bassin du Congo, 2ème poumon vert mondial doit envoyer un message fort au cours de ce sommet », a insisté Marie Thérèse Chantal Mfoula.

A cette occasion, la ministre de l’environnement et du tourisme, Arlette Soudan Nonault a rappelé aux participants que les effets néfastes du changement climatique devenus de plus en plus visibles impactaient actuellement la vie des millions de personnes à travers le monde.

Elle a souligné que le dernier rapport du groupe intergouvernemental d’experts avait présenté des conséquences d’une hausse des températures au-delà de 1,5°Celsius désastreuses pour la planète entière.

La ministre a exhorté les pays membres au respect des objectifs de l’accord de Paris qui passe par le respect des engagements pris par chacun de ces pays.  Arlette Soudan Nonault a éclairci qu’il s’agissait- là, des objectifs relatifs aux contributions déterminées au niveau national soumises à la Convention Cadre des Nations unis sur les changements climatiques en 2015.