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L’alphabet Mackbern est présenté comme un code du langage militaire

Le stomatologue de formation, Samuel Mpassi, a indiqué au micro de Vox que l’alphabet Mackbern des forces armées congolaises et l’alphabet Machbern Lingala-Kituba qu’il a mis au point permettra à l’armée de codifier son langage et aux langues Kituba et Lingala de se développer et assurer la cohésion nationale.

L’alphabet Mackbern des forces armées congolaises, mis au point par Samuel Mpassi comprend 26 lettres comme l’alphabet français. La différence dans le procédé de Samuel Mpassi est que certaines consonnes ont été inter changées, alors que les voyelles gardent leur position par rapport à l’alphabet français.

Selon l’alphabet Mackbern, le nom DENIS SASSOU NGUESSO s’écrirait « FEPIT TATTOS PHUETTO ».

« Cet alphabet est mis au point pour permettre à l’armée de communiquer sans que les civils ne déchiffrent leur langage. Celui qui n’est pas militaire, devant le nom du Président de la République, écrit avec mon alphabet, ne pourra jamais le déchiffrer. Ne peuvent déchiffrer mon alphabet que les militaires qui ont appris cet alphabet », a dit Samuel Mpassi.

Son souhait est donc d’enseigner cet alphabet à l’académie et les écoles militaires. « Mon alphabet n’a pas été copié quelque part. Ce qui a changé, c’est l’orthographe, mais la phonétique reste la même. Je n’ai pas aussi changé la grammaire », a précisé Samuel Mpassi.

Samuel Mpassi a mis au point aussi l’alphabet Mackbern pour le Lingala et le Kituba. « L’alphabet Mackburn en lingala et kituba comprend 21 lettres. Les lettres C, J, R, X et Q ont été supprimées parce que nos langues ne les utilisent pas. La lettre C par exemple est remplacé par la lettre K, la lettre J est le Y, la lettre R est la lettre L. ainsi, « DIRECTEUR » se lit en kituba « DILEKTER » et « Jérémie », se lira « Yelemi », a-t-il fait savoir.

Pour Samuel Mpassi, les autorités ne devraient plus encourager la valorisation des langues maternelles, mais les langues nationales le Lingala et le Kituba. « Le développement des langues Lingala et Kituba effacera les clivages ethniques qui sont la cause de la division au Congo. Il faut la création d’une académie où chaque ethnie apportera sa contribution pour enrichir ces deux langues et créer une cohésion nationale », a conclu Samuel Mpassi.

De formation stomatologue Samuel Mpassi,  et exerce dans un centre de santé à Dolisie, chef-lieu du  département du Niari.