Close

Lancement de la production du gaz naturel liquéfié par le chef de l’Etat à Djeno

Lancement de la production du gaz naturel liquéfié par le chef de l’Etat à Djeno

Le ministre des hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua a indiqué le 27 février à Pointe-Noire que le projet de production du gaz naturel liquéfié marque non seulement un tournant dans l’histoire énergétique du pays, mais également le début d’une ère nouvelle dans cette industrie avec la production l’année prochaine de trois millions de tonnes par an de gaz naturel liquéfié (GNL).

« Ce projet est un exemple brillant de ce qui peut être accompli lorsque le leadership visionnaire et transformationnel rencontre l’innovation, l’engagement et la collaboration internationale. Il symbolise l’entrée de notre pays et de notre partenariat sur la scène mondiale en tant que producteur de gaz naturel liquéfié », a souligné Bruno Jean Richard Itoua, lors de la cérémonie du lancement de la production du gaz naturel liquéfié par le chef de l’Etat à Djeno.

Pour lui, ce voyage gazier est synonyme de création de richesses, de croissance économique additionnelle, de diversification du tissu économique, donc de rebond économique, l’ambition première du projet de société du président de la République à savoir : « ensemble poursuivons la marche ». Il est aussi synonyme de création d’emplois directs et indirects, donc d’amélioration des conditions de vie des populations et par conséquent un accélérateur indéniable de leur marche vers un mieux-être.

Ce projet, qui produira dès l’année prochaine trois millions de gaz naturel liquéfié de tonnes par an de gaz naturel liquéfié, soit cinq fois la production prévue cette année c’est-à-dire 600 000 tonnes par an. Cette centrale fournit aujourd’hui 70% de l’électricité consommée dans le pays.

Le président directeur du groupe Eni, Claudio Descalzi pour sa part a rappelé que le Congo et sa structure ont commencé à développer le gaz depuis plusieurs années pour fournir une énergie électrique durable à sa population et à son industrie. « Et maintenant, en relation avec les importantes réserves découvertes, pour la première fois, nous avons réussi à lancer l’exportation de gaz liquéfié depuis les côtes congolaises grâce à des technologies innovantes, utilisées pour la première fois en Afrique », a martélé Claudio Descalzi.

« Le projet Congo GNL comprend ainsi des initiatives de durabilité focalisées sur l’accès à la santé, à l’éducation, à l’eau et à l’agriculture au profit des communautés locales. Une attention particulière sera portée à enrichir l’offre éducative, tant par l’amélioration des infrastructures que par le renforcement de la formation d’environ 10 000 lycéens par an », a fait savoir le président directeur du groupe Eni.

Pour lui, il est temps de se protéger vers l’avenir car, ce projet n’est que le début, il y aura bientôt une deuxième phase qui amènera le Congo à exporter environ 4,5 milliards de mètres cubes par an. L’objectif est de faire de cette structure industrielle un hub pour collecter tout le gaz qui est actuellement brûlé ou celui qui sera encore découvert au Congo.

Il a par ailleurs rappelé que l’exportation ne retire rien au gaz fourni actuellement au système domestique, au contraire, elle permettra de motiver de nouveaux investissements dans la recherche et le développement de nouveaux champs gaziers.

Au terme de cérémonie du lancement, le chef de l’Etat a élevé le président directeur général du groupe ENI, Claudio Descalzi, au rang de grand officier dans l’ordre du mérite congolais.