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L’Appropriation des atouts du secteur numérique relevée au SITEC

L’Appropriation des atouts du secteur numérique relevée au SITEC

La première communication développée à la 1ère édition du Salon de l’Innovation de la technologie et de l’entrepreneuriat au Congo (SITEC), le 14 novembre à Brazzaville, a permis aux panélistes de relever la nécessité de l’appropriation d’infrastructure mise en place pour l’éclosion du secteur numérique dans le pays.

 Développant la thématique portant sur « La transformation digitale en République du Congo », le promoteur du Salon Osiane, Luc Missidimbazi a souligné que le Congo est l’un des rares pays disposant d’un cadre et un dispositif numérique fort.

Selon lui, il y a lieu de voir dans quelle mesure se servir d’infrastructure mise en place et envoie d’être implémentée par l’Etat dans le secteur numérique, dans le dessein de renforcer le réseau national, pour que l’écosystème puisse en tirer profit, non seulement aux acteurs, opérateurs et aux vendeurs de service, mais également à la population.

 Luc Missidimbazi a fait savoir que le Congo, est l’un des rares pays en Afrique a disposé d’un cadre juridique appréciable réglementant le secteur numérique, estimant que le coût des services d’internet est à un prix abordable.

 Abondant sous ce même angle, le directeur du Cabinet BUREAUFLEX, Alain Ndalla a indiqué que l’utilisation efficiente d’infrastructure numérique est une opportunité permettant à l’Etat d’enclencher le processus de digitalisation de ses administrations et services, en vue de faciliter l’accès dans les plus brefs délais aux documents.

Il a en outre interpellé les jeunes, les opérateurs à capitaliser les investissements colossaux de l’Etat en se lançant  dans ce secteur, et développer des startuppers.

Le Consultant Sénior en transformation digitale, Yvon Didier Miehakanda a quant à lui, mis l’accent sur l’évolution de l’écosystème numérique dans le pays en 10 ans, coïncidant à la création de la Fondation BantuHub.

Parlant des avancées réalisées dans le secteur pendant la décennie et ce qui reste à faire, Yvon Didier Miehakanda a révélé que « nous sommes partis d’une infrastructure unique de l’immobilier à l’infrastructure numérique à hauteur de 90 % de l’ensemble du territoire national ».

En dépit des efforts accomplis dans le domaine, il a estimé que beaucoup reste encore à faire, notamment dans la couverture des zones rurales où le gap de près de 10 % devrait être comblé. Aussi dans la création d’une agence nationale de lutte contre la cybercriminalité, la protection des contenus des usagers, l’accessibilité des services par la population et l’implication des sociétés privées, qui à l’instar des autres pays, doivent jouer un rôle non moins essentiel dans le secteur.

Le directeur de l’Agence de digitalisation numérique (ADN), Alex Ngouloubi a pour sa part, épinglé les mécanismes mis sur pied par le gouvernement en vue de doter le pays des leviers de digitalisation indispensables. C’est dans ce cadre que l’exécutif s’attèle dans la construction du premier grand data center national qui est en cours de construction.  Celui-ci va contribuer à l’optimisation des coûts au niveau de la tarification du volume data.