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L’appui technique de la Turquie sollicité pour les actions de l’Etat en mer

Le Secrétaire permanent de l’Action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales, Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck a sollicité le 20 décembre à Brazzaville, l’appui de l’ambassadeur de la Turquie au Congo, Serhan A. Yigit pour les opportunités en matière de formation et d’équipements, en vue du rayonnement de cette institution. 

«La mer et les eaux continentales sont des enjeux d’opportunités, mais il faut faire attention, parce que des situations de piraterie, de criminalité ou encore de pêche illicite non déclarée non réglementée peuvent surgir », a-t-il indiqué au cours d’une audience, au diplomate turc avec qui, ils ont examiné les possibilités et les modalités de coopération technique utile à l’accompagnement de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (AEMEC).

«Pour toutes ces raisons, nous avons besoin et nous aurons toujours besoin de l’accompagnement de nos partenaires », a souligné Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck. La création du ministère de l’Economie fluviale et des voies navigables prouve la volonté du Chef de l’Etat, Denis Sassou-N’Guesso, de donner une importance au fleuve. Ce qui revient à dire que l’Action du Secrétariat Permanent portera aussi bien sur la mer que sur le fleuve, a-t-il rappelé.

Outre la formation et l’équipement, «tout ce que la Turquie penserait apporter contribuerait à l’épanouissement de l’AEMEC », a fait savoir Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck. Souvent, a-t-il noté, le sujet sur l’économie bleue est d’actualité, mais elle n’aurait vraiment pas son sens si les moyens pour répondre aux attentes des populations congolaises ne sont pas effectifs.

Il s’est en outre  satisfait de l’engagement de la Turquie dans le développement du Congo. A cet effet, il a rappelé des réalisations de  ce pays au profit du Congo. En matière des eaux maritimes et des eaux continentales, Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck est revenu sur deux accords.

Le premier qui porte sur la coopération entre le Conseil Scientifique et technologique de la République de Turquie et le ministère de la recherche scientifique et de l’innovation technologique du Congo, aura surement des aspects intéressants de l’Aemec, et le second accord est relatif au Mémorandum d’entente sur la pêche.

Pour que le Mémorandum puisse produire ses effets, le Secrétariat Permanent de l’AEMEC est au carrefour pour accompagner les deux parties principalement le secteur de la pêche. Il y a déjà eu trois commissions mixtes de coopération et la 4ème est attendue pour 2023.

De son côté, l’ambassadeur turc a remercié Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck pour la lumière apportée sur sa mission qui a été une révélation pour lui, du fait qu’il n’avait pas la maîtrise des prérogatives du Secrétaire Permanent avec ses facettes multiples qui englobent presque tous les domaines.

Il a demandé au Secrétaire Permanent de mettre sur papier les actes de ladite coopération, soulignant par ailleurs son rôle de coordonnateur de travailler avec un certain nombre de ministères, d’où l’intérêt d’associer le SEPCIM-AEMEC à la tenue des Commissions mixtes et ce qui concerne aussi le mémorandum d’Entente sur la pêche.