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L’Assemblée et le gouvernement priorisent la relance économique

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba a indiqué le 6 septembre à Brazzaville, lors de la clôture du débat d’orientation budgétaire entre la chambre basse et le gouvernement, que les contributions des députés montraient leur volonté à accompagner, mais surtout contrôler l’exécutif dans sa mission de sortir le pays de la crise économique actuelle.

« Le cadre budgétaire à moyen terme 2022-2024 est fondé sur : l’exécution d’un programme économique et financier avec le Fonds mondial international (FMI) ; le soutien aux secteurs sociaux ; la mise en œuvre des réformes économiques et administratives, en particulier celles visant l’amélioration du climat d’affaire ; l’accélération de la diversification économique », a précisé le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

Des objectifs qui ne pourront se réaliser que grâce à une rigueur et une bonne gouvernance.

Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement poursuivra l’effort d’assainissement des finances publiques en s’appuyant sur deux piliers que sont une meilleure mobilisation et sécurisation des ressources internes et une amélioration de la qualité de la dépense publique.

Si plusieurs députés ont salué les orientations prioritaires du cadrage budgétaire à moyen terme 2022-2024, exposées par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, d’autres ont par contre suggéré que certains aspects et problèmes sociaux soient pris en compte lors de l’élaboration du prochain budget 2022.

« Je suis d’accord avec le premier ministre qui souhaite plus se projeter dans le futur, mais j’aurais voulu qu’on puisse évaluer les précédents programmes comme le PND avant de parler du prochain », a souhaité le député de Dolisie 2 Jeremy Lissouba.

Par ailleurs, le député de Talangai 2 s’est dit surpris que la situation des victimes du 4 mars 2012 ne soit pas prise en compte.

« Le gouvernement a certes fait des efforts avec les commerçants, mais les autres victimes restent toujours en attente et cela présente une bombe à retardement, car la situation reste préoccupante pour ces concitoyens, et cela devrait également préoccuper le gouvernement », a expliqué Jean-Claude Ibovi.