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Le CAD soutient la mesure de la transformation des grumes sur place

Le directeur exécutif du Centre d’action pour le développement (CAD), Trésor Nzila a indiqué le 14 février à Brazzaville que son organisation soutenait la mesure prise par le gouvernement d’obliger les compagnies d’exploitation forestière de transformer les grumes sur place.

« Depuis le 1er janvier 2023, le gouvernement a pris une décision d’interdire aux compagnies d’exploitation forestière d’exporter le bois en grume. Il est donc fait obligation à ces sociétés de transformer sur place le bois et de n’exporter que le bois transformé. Nous soutenons cette initiative et souhaitons que le gouvernement aille jusqu’au bout de l’application de cette mesure », a dit Trésor Nzila Kendet lors d’un échange avec les journalistes.

Le directeur exécutif du Centre d’action pour le développement (CAD) a loué l’initiative prise par la direction du Port autonome de Pointe-Noire de prendre la décision d’interdire l’entrée des grumes au port de Pointe-Noire. « Nous louons cette initiative d’autant plus qu’elle permettra la création d’emplois dans la filière bois au Congo. En appliquant cette mesure, nous croyons que beaucoup d’emplois directs et indirects seront créés et le chômage des jeunes sera jugulé », a poursuivi Trésor Nzila Kendet.

Trésor Nzila Kendet a fait savoir que le CAD mènera un plaidoyer pour encourager tous les pays de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) à appliquer cette mesure, afin de régler la question de la gestion rationnelle des forêts en Afrique centrale.

Depuis 2010 les pays membres de la CEMAC avaient pris la résolution d’obliger les exploitants forestiers à exporter 15 % des grumes produites et transformées sur place 85 %. Les tergiversations de chaque pays font que cette décision est appliquée progressivement. Après le Gabon, qui applique la mesure depuis 2010, le Congo vient donc d’emboiter le pas en prenant la décision de se  conformer aux normes édictées dans la sous-région.