Close

Le Congo et le FMI évaluent leur accord de facilité élargi de crédit

Le gouvernement a conclu récemment à Washington aux Etats-Unis la première revue de son accord en cours de 36 mois au titre de facilité élargie de crédit avec le Fonds monétaire international (FMI). 

Cet accord, souligne le communiqué du ministre des Finances, du budget et du portefeuille public, renforce davantage les engagements du gouvernement à faire avancer les réformes structurelles de grande envergure, la transparence dans l’utilisation, la gestion des finances publiques ainsi qu’une gestion prudente de la dette. Après approbation du conseil d’administration du FMI, cette revue devrait déboucher sur un décaissement de 64, 80 millions de dollars soit environ 40 milliards de francs CFA de Droit de tirage spéciaux (DTS)

 L’économie congolaise connaît un fort rebond tire par la mise en œuvre des réformes en cours, le paiement des arriérés intérieurs, ainsi que par un environnement pétrolier très favorable. Ces perspectives de croissance positive seront accélérées par une importante dynamique de croissance, et favorisent la réduction de la pauvreté ainsi que le respect des normes environnementales. La réduction de la vulnérabilité de la dette reste au cœur de la politique économique du pays.

Toutefois, en procédant à la réduction importante de la dette pétrolière et la réduction de celles dues aux créanciers bilatéraux et commerciaux au cours des 12 derniers mois, le Congo n’est plus en situation de surendettement.

Actuellement le paiement de la dette extérieure commerciale est effectuée en nature par le biais du pétrole brut, qui réduit les espaces budgétaires à court terme, les possibilités d’allocation des ressources en dépenses sociales essentielles, particulièrement le financement de filet sociaux en faveur des populations les plus vulnérables ; le paiement de la dette intérieure ; la réalisation des dépenses visant la diversification de l’économie nationale

Le gouvernement envisage de mener les opérations proactives de gestion de la dette, y compris le recours   de refinancement de la dette actuelle payée en nature, et ceci en mettant en place les instruments de marché à plus long terme, ce qui contribuera à la viabilité de la dette et aux investisseurs de percevoir des rendements alignés sur les progrès économiques et budgétaires.