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Le Congo lance la 3e phase de lutte contre la malnutrition

Le Point focal Scalin up nutrition (SUN) Congo, Jean-Baptiste Ondaye a indiqué le 4 octobre à Brazzaville que l’exécution de la troisième phase de ce mouvement,   devrait non seulement appeler des actions correctrices fortes et urgentes pour infléchir la courbe de la malnutrition dans le pays, mais aussi intégrer les préoccupations relatives à la nutrition qui concourent au renforcement des défenses immunitaires de l’homme pour lutter contre la Covid-19.

 

Au terme de l’atelier de lancement, les participants ont pris l’engagement de soutenir la mise en œuvre de la feuille de route adoptée qui guidera l’exécution de la 3e phase du mouvement SUN au Congo. Ce mouvement a pour objectif de lutter contre la malnutrition.

Au cours de cet atelier, les participants ont assisté à des exposés sur l’état de la malnutrition dans le monde et au Congo. Parlant du Congo, la Conseiller du Président de la République, chef du département de la santé, Yolande Voumbo Matoumona a montré que la plupart des indicateurs sur la malnutrition sont encore à des niveaux qui nécessitent de fortes actions correctrices dont les fondements demeurent l’alignement sur les priorités nationales et la coordination de tous les acteurs dans une approche inclusive.

De son côté, le coordinateur des consultations sur la sécurité sanitaire des aliments, le docteur Tchitembo a fait savoir que les processus de production et de stockage, la gestion, la manipulation et la consommation des aliments affectent la sécurité sanitaire des aliments. « Il faut donc respecter des normes alimentaires, l’instauration des systèmes efficaces de contrôle de la réglementation alimentaire pour se prémunir et réagir face aux situations d’urgence, fournir un accès à l’eau courante et l’application de bonnes pratiques agricole et renforcer l’utilisation des systèmes de gestion de la sécurité sanitaire des aliments », a-t-il dit.

Clôturant l’atelier, Jean-Baptiste Ondaye a souligné que la feuille de route ajustée avait pour fondement les principes de transparence d’ouverture et d’inclusion. « Cette feuille de route permet de répondre au besoin urgent d’améliorer l’état nutritionnel de la population dans un environnement marqué par le choc sanitaire à coronavirus », a-t-il dit.

Au cours de l’atelier les participants ont été édifiés sur l’exécution de la première et deuxième phase de ce mouvement. Il ressort de cet exercice que lors de la première phase, la prévalence de la sous-alimentation au Congo est passée de 36,5% en 2010 à 34,1% en 2015. Mais, dans la deuxième phase, de 2016 à 2020, il y a eu un léger rebond de la nutrition puisqu’en 2019, les valeurs prises par ce même indicateur s’élevaient à 37,7%.