Le CSLC félicite VOX pour la couverture médiatique en période électorale
Le président du Conseil supérieur de la liberté de la communication (CSLC), Philippe Mvouo a félicité le 2 avril à Brazzaville, la chaîne de télévision Vox TV a su adapter sa grille des programmes durant la période électorale. Cela a permis, selon le président Mvouo, d’édifier la population sur le profil et le programme de chacun des sept candidats en lice.
« Vox TV a organisé un débat animé par son directeur général. Un débat instructif et constructif qui a impliqué les représentants des différents candidats à la présidentielle comme celui de la Chaîne, de UDH-Yuki, de la Majorité présidentielle et de l’Alliance pour la République et la Démocratie de Mathias Dzon, dans un air de respect où la force du propos seul comptait », a révélé Philippe Mvouo au cours d’un point de presse relatif à la restitution du Conseil supérieur de la liberté de la communication sur la couverture médiatique durant la période électorale.
Le Conseil a poursuivi qu’entre autres émissions de VOX, il a été organisé des rencontres avec les candidats à la présidentielle en personne pour exploiter à fonds leur projet de société.
Dans le même élan, Mvouo a jeté les fleurs aux autres organes de presse de s’être déployé pour obtenir des informations auprès des candidats à la présidentielle. Il a par contre déploré le refus volontaire de ces derniers, de ne pas s’ouvrir aux médias.
Parmi ces quelques pratiques prohibées par le Conseil, Mvouo a évoqué ces affiches, banderoles et pancartes de soutien à tel ou tel candidat qui laissaient entrevoir à l’arrière- plan une espèce de suppléant, ou vice-président. « Tout cela n’existe pas dans notre législation », a-t-il insisté. Par ailleurs, le principe de la pratique du temps de diffusion du message de chaque candidat devrait être observé question de rendre les informations équitables. « Il y a eu déséquilibre dans la diffusion des spots de propagande », a-t-il souligné.
A l’égard des candidats qui ont opté pour les réseaux sociaux pour mener leur campagne électorale, il a pensé que les réseaux sociaux ne pouvaient garantir les populations pour les amener à adhérer à leur discours. « Même la vérité dite sur les réseaux sociaux devient sujet de doute, cette vérité reprise par d’autres personnes finit par subir une mauvaise interprétation des propos du candidat », a-t-il appuyé. Pour le président du CSLC, les médias traditionnels restent la voix la plus appropriée pour convaincre un large public.
C’est de concert avec les délégués de la CEAC, de la CIRGL et ceux de l’OIF que toutes ces observations ont été relevées a dit Philippe Mvouo qui a exhorté les médias à relire les textes de lois pour ne plus tomber dans ces erreurs.