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Le CSLC rend hommage à Charles Ngoma M’by décédé en 2020

Le premier directeur général de la télévision congolaise, ancien journaliste-reporter, réalisateur et président du Haut-Conseil de l’audiovisuel, Levy Charles N’Goma, décédé le 11 avril 2020 sera mis en terre à Dolisie. A la cérémonie d’hommage organisée, le 26 août à Brazzaville, par le Conseil supérieur de la liberté de communication, plusieurs journalistes de son époque ont exprimé de bons souvenirs du disparu.

« Quand j’arrive à Télé Congo en 1981, c’est Levy Charles N’goma M’by qui m’accueille et me permet d’exprimer mon talent grâce à son professionnalisme. Dans notre microcosme médiatique de l’époque, nous l’appelions le « père de la nation », car ce fut un rassembleur et un adepte du travail bien fait », a expliqué Jean-Claude Kakou, journaliste à la retraite.

Pour Stalgard Diahoumba, journaliste sportif, l’ancien directeur de Télé Congo était le prototype du chef modèle, sociable et toujours prêt à défendre les intérêts de son personnel.

« C’est grâce au DG Charles N’goma M’by que le personnel de Télé Congo et leurs familles ont bénéficié des soins de santé avec le même docteur, le professeur Mayanda. Son autre œuvre est la Télémutuelle qui a fait tant de bien socialement au personnel, car il disait que nous formions une famille », a-t-il témoigné.

Levy Charles Ngoma Mby, décédé le 11 avril 2020 en France, est né le 26 décembre 1930 à Ntima (district de Banda) dans le département du Niari. Il a commencé sa vie professionnelle en tant qu’enseignant, puis est allé étudier le journalisme aux USA.

Rentré au pays, il a installé au Congo la deuxième télévision d’Afrique francophone, après l’Algérie en 1962, sous le gouvernement du Président Fulbert Youlou où il occupera le poste de directeur général de Télé Congo.

Après un master en audiovisuel obtenu en Grande Bretagne, il est nommé directeur de cabinet du ministre Goma Foutou. Lors de l’avènement de la démocratie, il est nommé par ses pairs premier président du Haut-Conseil de l’audiovisuel du Congo.

Le Conseil supérieur de la Liberté de communication lui a rendu un hommage le 26 août à son siège à Brazzaville, juste avant que sa dépouille ne puisse prendre la direction de Dolisie où il reposera désormais pour l’éternité.