Le DURQUAP s’explique sur la suspension de ses travaux

Le chargé de communication du Projet de développement Urbain et de restructuration des quartiers Précaires (DURQUAP) Dan Horphet Ibiassi a indiqué le 14 novembre dans la capitale congolaise que, les travaux exécutés à Brazzaville et à Pointe-Noire ont été suspendus momentanément à cause du relâchement et les irrégularités administratives flagrantes constatées par la Banque Mondiale et non pour des raisons de trésorerie.  

« La banque Mondiale a mis à notre disposition suffisamment des fonds pour la réalisation du projet, a l’inverse,  dans le cadre de la convention qui lie le Congo et la Banque Mondiale, il y a eu un accord de financement qui précise des exigences réglementaires à suivre. Ainsi il était important de tenir compte des exigences et procédures du partenaire dans l’exécution des travaux, en menant des enquêtes dans les différents sites où s’exécutent les travaux, pour évaluer la qualité des travaux et  les irrégularités,  ce qui malheureusement n’avait pas été faite. Notre laxisme en tant que projet a immédiatement obligé la Banque Mondiale à suspendre ces travaux »a expliqué le chargé de communication du projet DURQUAP lors d’une conférence de presse axée sur les travaux d’aménagement des quartiers.

Dan Horphet Ibiassi  a relevé que, les irrégularités étaient notamment constatées dans les documents administratif, le respect de mesures de sauvegarde environnementale,  la gestion de plaintes, les missions du bureau de contrôle, la situation  sociales des salaires,  l’utilisation de la main d’œuvre locale,  la garantie d’exécution financière des travaux. Ces défaillances ont conduit à l’arrêt momentané des travaux, pour  régulariser la situation, avant  la reprise  de ces dits travaux ce, conformément aux obligations contractuelles.

« Cette pause observée a permis de réévaluer la condition de travail du projet ainsi que d’épingler les erreurs qui servent de leçon dans la conduite et l’exécution des travaux futurs » a renchéri Dan Horphet Ibiassi

A cet échange, le chargé de la communication du DURQUAP a évoqué le niveau d’exécution à Brazzaville qui était de l’ordre de  15 %  au quartier Soukissa pour la construction des voiries urbaines et 40%  pour le marché. Par contre à Moukoundzi -Ngouaka,  il est de 25 %. S’agissant de la ville de Pointe- Pointe, l’exécution des travaux  évaluée  à  55% à Mboukou et 46% à Tchiniambi 1.

Sur l’avancement des travaux à Pointe-Noire,  Dan Horphet Ibiassi a  laissé entendre que les travaux dans la ville océane n’ont pas été lancés dans la même période, qu’à Brazzaville et le délai imparti dans leur réalisation.

Après trois semaines de suspension des travaux, le projet a obéi aux exigences de la Banque mondiale conformément aux 13 recommandations émises. A cet effet les travaux ont  repris à Brazzaville et à Pointe-Noire et devraient prendre fin en 2021, a dit le chargé de la communication du projet DURQUAP.