Le gouvernement entend apurer la dette intérieure commerciale
Le ministre de l’Économie et des finances, Jean-Baptiste Ondaye a annoncé, le 16 décembre à Brazzaville, auprès des représentants des syndicats patronaux que, le gouvernement avait pris la mesure de poursuivre l’effort d’amortissement de la dette intérieure commerciale conformément aux dispositions réglementaires en vigueur.
Sur un encours total de 2687 milliards de FCFA de la dette intérieure commerciale, le gouvernement a pris l’engagement de mobiliser plus de 500 milliards de F CFA, d’ici la fin du mois de mars 2024, en vue de payer les créances internes figurant dans le livre de la Caisse congolaise d’amortissement, a fait savoir le ministre de l’Économie et des finances, Jean-Baptiste Ondaye, lors d’une rencontre avec les syndicats patronaux.
Jean Baptiste Ondaye a, par ailleurs, évoqué qu’à l’issue du paiement de cette première partie de la dette, le solde sera de 1770 milliards de F CFA, et sera appliqué à ce solde les modalités du décret n°2023-1579 du 19 septembre 2023.
Il s’agit d’un paiement du solde moyennant une décote de 66% ou une décote de 35% du solde avec un étalement du paiement de la créance sur trois annuités, ainsi une décote de 25% du solde avec un étalement du paiement de la créance sur quatre annuités.
L’un des représentants des syndicats patronaux a encouragé l’effort, non moins important, du gouvernement dans l’apurement de la dette intérieure commerciale « je pense que c’est ce que le gouvernement pouvait faire. Mais le plus important était de regarder le décret. Nous allons travailler avec le cabinet du ministre de l’Économie et des finances afin de trouver toutes les solutions », a laissé entendre le président du Congrès des chefs d’entreprise du Congo, Paul Nestor Mouandzibi Ndzinga.
Plusieurs initiatives visant l’apurement de la dette intérieure commerciale ont été prises par le gouvernement, dans le passé, à l’instar du Club de Brazzaville et la titrisation, a rappelé Jean-Baptiste Ondaye. Il a ainsi invité les syndicats patronaux à continuer de faire confiance au gouvernement.