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Le gouvernement prévoit 2,5 milliards de Francs CFa pour traiter les érosions en 2024 

Le gouvernement prévoit 2,5 milliards de Francs CFa pour traiter les érosions en 2024 
Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a indiqué le 18 décembre à Brazzaville que, le budget de l’État exercice 2024 prévoit une enveloppe de 2 milliards 500 millions de francs CFA pour traiter les érosions qui menacent la quiétude des populations chaque fois que la pluie tombe. 
« La loi de finance 2023 avait prévu 1,800 milliards de francs CFA pour les traitements des érosions. Pour l’année 2024, le budget de l’Etat a prévu 2,500 milliards de francs CFA pour venir à bout des érosions qui menacent la population  » a fait savoir Anatole Collinet Makosso lors de la séance des questions orales avec débats à l’assemblé nationale.
Devant les députés, le  Chef du gouvernement Anatole Collinet Makosso a reconnu que ce montant est insignifiant, au regard de l’immensité des travaux à exécuter dans les quartiers touchés par le phénomène érosif.
Répondant à la question du député de Djiri 1, Exaucé Ibam Ngambili sur les dispositions prises par le gouvernement d’apporter de l’aide aux populations touchées par le phénomène des érosions, le Chef du gouvernement a, relevé que pour prendre à bras le corps les érosions dans les différents quartiers touchés, un comité interministériel a été mis sur pied. Celui-ci va s’employer à rechercher des fonds additionnels en vue du traitement définitif des ravins.
A cette occasion, le Premier Anatole Collinet Makosso a révélé que les travaux pour stopper les érosions de Nkombo, Mfilou et Lyceé scientifique nécessitent respectivement  environ 7 milliards, 105 millions de francs CFA; 32 milliards 88 millions 776 mille francs CFA et 29 milliards 715 millions 437 mille francs CFA.
 Anatole Collinet Makosso a interpellé aussi la conscience des populations de choisir les endroits où elles doivent construire pour éviter que leurs actes causent du tord au sol afin d’éviter les phénomènes de glissement de terrain.
La séance des questions orales avec débat a mis aux prises six ministres en face de  huit députés qui ont posé 13 questions.
Signalant qu’au départ 12 députés avaient prévu 17 questions à 10 ministres.