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Le gouvernement sollicite l’appui financier des partenaires pour le démarrage du programme DDR-Pool

Le Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants Euloge Landry Kolélas, a indiqué le 25 mars à Brazzaville, que la rencontre avec les partenaires techniques et financiers bi et multilatéraux était nécessaire pour le démarrage effectif du Programme de Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) dans le département du Pool, en vue de mobiliser des fonds nécessaire pour la  concrétisation de ce projet.

« Le programme de Désarmement, démobilisation et réintégration va s’étendre sur quatre années, et constitue une urgence pour la population qui attend depuis des années son démarrage. Le financement dudit projet est à hauteur de 8 milliards 300 millions de FCFA, la contrepartie du gouvernement est dans l’ordre de 2 milliards de FCFA sur plus de 8 milliards soit 25% et 6 milliards 300 millions de Fcfa, seront financés par les partenaires pour sa concrétisation », a révélé le Haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolélas lors des échanges avec les partenaires relatifs de la table ronde sur la mobilisation des ressources du programme DDR -Pool.

Sur le bien-fondé du programme DDR, il a fait savoir que l’exécution de ce programme inclut également la population civile et va réintégrer près de 20 milles personnes, dont 7 milles 500 cent ex-combattants, 2 milles 500 cent associés, soit 10 milles bénéficiaires qui ne sont autres que la population ayant subi les conséquences des conflits politiques.

Le représentant de l’ancien leader des ex-combattants, Frédéric Bintsamou alias « Ntoumi », Anée Philippe, a pour sa part, exhorté les pouvoirs publics à s’employer à la mise de ce programme. « Depuis la signature du premier accord de paix entre le gouvernement et les émissaires, aucun jeune n’a bénéficié d’une quelconque réinsertion de la part des pouvoirs publics, ce, en dépit de nombreuses opérations de ramassage des armes. Donc il faut vite agir dans ce processus, en vue de leur resocialisation », a-t- il renchéri.

Le représentant adjoint du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Henry Réné Diouf a souligné la nécessité d’exécuter ce programme, afin de prémunir contre d’éventuels d’autres conflits politiques dans les années avenir.