Le HCR est déterminé à lutter contre l’apatridie

Le représentant du  Haut-commissariat  des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Cyr Modeste Kouamé a souligné le 11 aout à Brazzaville que, l’apatridie était un phénomène à éradiquer  sans état d’âme. 

« Il faut donc diagnostiquer le système d’enregistrement des naissances à l’effet d’identifier les forces et les faiblesses  dans le  but de trouver les pistes de solutions de manière à régler définitivement la question », a indiqué le représentant du HCR à l’occasion de l’atelier sur le système d’enregistrement des naissances et la prévention de l’apatridie dans le département de Brazzaville.

« L’atelier qui nous réuni ce jour, constitue un véritable cadre d’échanges qui nous permettre d’identifier ensemble les différents problèmes qui fragilisent le  système d’enregistrement des naissances à Brazzaville. Ainsi sans actes de naissances, il est difficile de prouver sa nationalité et le risque de l’apatridie est élevé, ce qui conduit au manque d’accès à l’éducation, à la santé, à un emploi légal et à une insertion dans la société des personnes apatrides », a fait savoir Cyr Modeste Kouamé.

Au cours de cet atelier, les agents de l’état civil vont édifier les participants  sur les enregistrements de naissances et l’impérieuse nécessité d’éradication de l’apatridie, à travers un suivi dès la naissance, d’autant plus que  150.000 personnes sont dépourvues d’acte de naissance. Cette formation s’assigne comme objectif, d’accompagner le Congo dans son engagement du plan d’action régionale et nationale de zéro enfant sans acte de naissance sur son territoire d’ici 2022.

Le préfet, directeur général de l’administration du territoire Jacques Essissongo  a pour sa part  loué les efforts du HCR dans la formation des praticiens de l’état civil sur l’enregistrement des naissances.

 « L’enregistrement des naissances est un moyen efficace de lutter contre l’apatridie au Congo. Déclarer chaque naissance qui survient et dont vous avez la connaissance est un devoir citoyen auquel vous êtes tous appelés à accomplir afin d’épargner chaque enfant qui nait du risque de devenir apatride tant pour les réfugiés et les communautés hôtes. »

Cet atelier qui se tiendra du 11 au 12 août a été organisé un jour après la célébration de la journée mondiale de l’état civil le 10août.