Le HCR remet 2.000 registres d’actes de naissance pour éradiquer l’apatridie
Le représentant du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Cyr Modeste Kouame a révélé le 11 novembre à Brazzaville que les 2.000 registres d’actes de naissance remis au gouvernement permettront de réduire de manière significative les risques d’apatridie dus au défaut d’enregistrement des naissances.
« Le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation a initié un recensement à vocation d’État civil depuis 2018. A cet effet, 155.000 personnes dépourvues d’actes de naissances ont été dénombrées. Pour soutenir cette initiative, le HCR vient d’apporter son appui additionnel avec ces 2000 registres d’actes de naissance d’une valeur global de 30.000.000 de francs CFA pour que ceux qui ont été recensés, puissent bénéficier de cette pièce d’une importance capitale », a fait savoir Cyr Modeste Kouame lors de la remise des registres d’actes de naissance.
« Aujourd’hui, l’apatridie demeure une réalité qui affecte aussi bien nos États que certains membres de nos familles. Être apatride, c’est ne pas avoir accès à l’éducation, aux soins de santé et à la nationalité », a fait entendre le représentant du HCR au Congo.
Réceptionnant les registres, le ministre délégué en charge de la décentralisation, Charles Nganfouomo a réitéré ses remerciements à l’endroit de UNHC « ce don témoigne une fois de plus la collaboration que le Congo et le HCR entretiennent dans la lutte contre l’apatridie ».
Le préfet, directeur général de l’Administration du territoire, Jacques Essissongo a, pour sa part promis de faire un partage équitable de ces registres entre les différents départements du territoire national « Nous vous rassurons que ces registres d’actes de naissance seront distribués équitablement dans les 192 centres principaux de l’État civile du pays », a-t-il dit.
La dotation des registres d’actes de naissance entre dans le cadre de la célébration du 6e anniversaire de la campagne pour l’élimination de l’apatridie.
Initiée par le HCR depuis novembre 2014, la campagne mondiale dénommée « IBELONG » c’est-à-dire « j’appartiens », a pour objectif d’éradiquer l’apatridie qui est un phénomène inquiétant dans le monde.