Le PASEC salue le niveau des élèves de CP2 en mathématiques et français
L’équipe nationale du Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Conférence des ministres et gouvernements des Etats de la francophonie a révélé le 15 avril à Brazzaville à l’issue de l’enquête, les progrès des élèves du cycle primaire 2ème niveau en mathématiques et français.
Au cours de la cérémonie de restitution des résultats de l’évaluation du PASEC 2019 dont les enquêtes se sont focalisées sur la langue d’apprentissage et les mathématiques pour les élèves du CP2 et du CM2, un énorme progrès a été constaté comparé en 2014.
En 2014 , le niveau des élèves en classe de CP2 était à 38 % en ce qui concerne la langue d’apprentissage, alors qu’en 2019, il a atteint 63,3 %. Un pourcentage qui confère au Congo le 3ème rang, par rapport au niveau des pays africains. En mathématique par contre, les résultats ont donné 70,9 % en 2014 et 2019, 86,3 %.
« Le seul problème a été les mauvais résultats des élèves du CM2 qui ont atteint 71% en langue d’apprentissage et 33,4 % en mathématique. Ce qui fait qu’ils soient en dessous de la moyenne internationale qui est de l’ordre de 45 % en 2019 », a indiqué le responsable national du PASEC Massembo-Balou.
Cette étude a souligné la faiblesse des filles en mathématiques par rapport aux garçons. Et les élèves qui sont passés par le préscolaire ont la facilité à comprendre les leçons, a-t-il indiqué
Les résultats de l’enquête ont relevé que , les élèves des écoles privées avaient plus de compétences que ceux des écoles publiques urbaines et rurales.
Le président départemental de la Convention nationale des écoles privées du Congo (CONAPEP-CO), Julien Mwiri a souligné que « nous venons d’avoir au moins les résultats qui nous édifient sur ce qu’est l’école du Congo et le niveau des élèves et des enseignants. Ces résultats nous ont permis d’avoir un bon départ pour relancer l’école congolaise ».
« Pour nous, c’est une fierté d’être reconnu que nous donnons des bons enseignements. Il ne s’agit pas de croiser les bras mais d’aller plus de l’avant », a poursuivi Julien Mviri.
Au terme de cette cérémonie, des suggestions ont été faites en vue d’améliorer les performances des élèves, entre autres l’instauration des cantines dans certaines écoles, parce que les enfants qui allaient à l’école affamé faisaient des mauvais résultats scolaires.
Parmi les recommandations, figure l’interdiction des activités extra scolaires aux enfants, avant qu’ils ne partent à l’école.
C’est depuis 2013, que le PASEC s’emploie dans l’évaluation des 14 pays membre de la Conférence des ministres et gouvernements des Etats de la francophonie (COFEMEN), tous les 5 ans, en se basant sur les niveaux de connaissance et de compétence en mathématique et en langue d’enseignement des élèves du cycle primaire.
Cette mesure des acquis scolaires constitue une entrée pour un diagnostic de la qualité des systèmes éducatifs à travers l’analyse de leur efficacité et de leur équité dans un contexte national et international.
