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Le Procureur de la République restitue les faits dans le vol au domicile du conseiller en communication du président du Sénat

Le Procureur de la République restitue les faits dans le vol au domicile du conseiller en communication du président du Sénat

Le procureur de la République, André Oko Ngakala a expliqué le 3 février à Brazzaville, que la reconstitution des faits au domicile du conseiller en communication du président du Sénat, Grâce Patcheli Babingui permettra de rétablir la vérité sur les agissements des malfrats lors de leur forfait le 16 janvier dernier.

« Pendant que le propriétaire se trouvait à son lieu de travail, les voleurs sont entrés dans sa maison et ont tout emporté. Notre présence en ce lieu s’inscrit dans le cadre de restituer des faits auprès de ces malfrats, c’est-à-dire avoir des explications, des méthodes utilisées par ces derniers pour pénétrer dans cette maison », a précisé André Oko Ngakala, lors de la séance de reconstitution des faits.

Les voleurs étaient au nombre de quatre pour faire l’opération avec la complicité, semble-t-il, du neveu du chauffeur du conseiller. Les objets volés ont été vendus à un recéleur au marché Mampassi. « Nous avons donc saisi les quatre malfrats, avec l’expertise de la police certains objets ont été retrouvés comme l’ordinateur portable, trois paires de chaussures et certains vêtements », a ajouté André Oko Ngakala.

 Lors de la restitution des faits, le procureur de la République a interpellé, le Commandant territorial de police de Brazzaville, de mettre les troupes en alerte pour contrer le phénomène de « Boom à l’étranger », qui a refait surface dans les différents arrondissements de la capitale.

Grâce Patcheli Babingui, victime du vol, a par ailleurs apprécié la promptitude de la police dans la résolution de cette affaire. « Je salue les efforts fournis par la police, qui a géré cette enquête avec beaucoup d’efficacité, car les malfrats ont été arrêtés en moins de trois semaines. La police a fait un travail d’arrache-pied, ayant porté ses fruits », a-t-il précisé.

En attendant la date du procès, les quatre malfrats et le receleur ont été déférés à la maison d’arrêt.