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Le régulateur des médias a innocenté VOX TV dans l’affaire Otouna

Le collège des membres du Conseil supérieur de la liberté de communication a innocenté, le 12 mai à Brazzaville VOX TV dans la campagne de dénigrement et d’intoxication dont elle a été accusée de mener par le ministère de la communication et des médias suite à l’affaire de la suspension du journaliste Rocil Otouna.

Dans sa délibération, la plénière du collège des membres du conseil supérieur de la liberté de communication, a indiqué qu’il y a eu l’absence des faits prouvant la participation de Vox TV à une campagne de dénigrement et d’intoxication contre le ministre de la communication et des médias ou sapant l’action du gouvernement dans la riposte au covid-19.

Pourtant la Commission administrative et juridique chargée de la déontologie et de l’éthique du Conseil supérieur de la liberté de communication, lors des auditions réalisées les 6 et 7 mai, suivant la procédure d’auto-saisine, a fait remarquer qu’une sanction avait été bel et bien été prise à l’encontre du journaliste Rocil Otouna, dans le cadre de l’exercice de son métier.

Or, dans la mise au point publiée le 3 mai, le ministère de la communication et des médias a accusé VOX TV d’être impliqué dans la campagne de dénigrement en reprenant et amplifiant « une pseudo information sur la prétendue sanction qui aurait été infligée à M. Rocil Otouna ». « Le média Vox TV, plutôt que de vérifier et recouper cette information fantaisiste, n’a pas hésité à créer un hastag et un visuel avec la photo de M. Otouna : ce média a également associé la sanction imaginaire prétendument infligée à ce journaliste à la célébration de la journée mondiale de la        liberté de la presse décrétée chaque année par l’UNESCO », pouvait-on lire dans la mise au point.

Le conseil supérieur de la liberté de communication a recommandé la réhabilitation, sans délai, par la direction générale de Télé-Congo, du journaliste Rocil Otouna, dans l’exercice de sa tâche de présentateur de journaux.