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Le Secrétariat permanent à la mer attendu aux défis

Le Secrétaire permanent de l’Action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (SEPCIM-AEMEC), Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck a appelé le 13 décembre à Brazzaville, les agents sous tutelle à s’impliquer dans leurs différentes tâches, afin de l’accompagner à relever les défis. 

Au cours d’une communication avec ses agents, Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck a réitéré les propos du Premier Ministre,  Anatole Collinet Mackosso sur les défis qu’il doit relever au sein du secrétariat Permanent. A cet effet, il a affirmé avec insistance au personnel «je suis attendu aux résultats».

 Il a rappelé, aux agents relevant de ladite Institution, la dimension et le rayonnement de son prédécesseur, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou pendant l’exercice de ses fonctions.

Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck a attiré l’attention des agents en vue de mener avec lui, une action forte au profit du secteur fluvial au regard de la nouvelle configuration du gouvernement. «A ce sujet, j’attends de vous des suggestions et initiatives», a-t-il martelé.

Par ailleurs, il a rappelé au personnel sa vision de continuité «plus» allant dans le sens de conforter les acquis de l’exercice de son prédécesseur. «Ce plus » n’est pas de la sémantique, mais signifie qu’ensemble nous devons apporter de la vrai plus-value, car l’ancien SEPCIM-AEMEC, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, n’a pas eu le temps d’achever son œuvre», a-t-il dit.

A cette même occasion, le Secrétaire Permanent demandé aux agents d’être des porteurs de cette continuité plus, une équipe engagée par des résultats visibles. «J’attache du prix à ce que je dis. Je ne voudrais pas d’un environnement qui soit gangrené par  l’individualisme », a averti Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck.

De même, il a interpelé le personnel pour communiquer et sensibiliser les congolais sur  le concept de l’Action de l’Etat en Mer et dans les Eaux Continentales (AEMEC), car la bataille de la protection des intérêts vitaux sur les eaux se gagne ainsi.

Selon lui, l’Action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales ne se confine pas aux aspects de sûreté et de sécurité maritime et fluviale. Elle embrasse tous les domaines prévus par le décret n°2019-125 du 3 mai 2019.

Pour la 2ème fois, le Chef de l’Etat, Denis Sassou-N’Guesso a créé le ministère de l’Economie fluviale et des voies navigables, il nous appartient donc de traduire en actes cette volonté politique du Président de la République, a-t-il rappelé.

Le Secrétaire Permanent de l’Action de l’Etat en Mer et dans les eaux continentales lors d’un récent entretien avec le Premier Ministre, avait eu l’opportunité de savoir ce qu’il attendait de lui.

Le Secrétariat Permanent aura longuement à communiquer sur cette notion de l’AEMEC, nouvelle pour les congolais alors qu’en réalité elle ne l’est pas sous d’autres cieux. Selon lui, «l’engagement signifie que chacun doit comprendre les enjeux et jouer sa partition. Si chacun devrait gagner un salaire, le rendement est un facteur incontournable ».

En outre, il a relevé que l’ensemble du personnel doit s’engager dans toutes les activités et sous l’autorité du coordonnateur, à savoir le directeur du Cabinet, Jean Claude Boukono, qui demeure la courroie de transmission.

Toutefois, SEPCIM-AEMEC a  informé les agents sur le problème de financement qui est fondamental au sein de l’AEMEC. «C’est donc un challenge que nous devons gagner ensemble », a-t-il interpellé.

Parlant du personnel, le Secrétaire Permanent a fait savoir que les textes du SEPCIM-AEMEC stipulent que seuls les agents mis à la disposition ou mis en position de détachement ont vocation à y travailler. Toutefois ce principe admet des exceptions, la hiérarchie peut donc la faire et choisir quelques personnes lorsque les situations l’imposent pour y travailler. Sur ce fait, chacun doit les intérioriser.

Pendant l’entretien, Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck, a indiqué ne pas être un nouveau dans cet environnement. «J’ai été l’un des plus proches conseillers de l’ancien SEPCIM-AEMEC, avec qui nous avons cheminé depuis 1998. A la faveur de l’accord de coopération signé entre l’université de Nantes (France) et l’Université Marien NGouabi, il avait plu à Coussoud-Mavoungou d’attirer l’attention des autorités universitaires pour que le cours de droit maritime soit enseigné. Je suis le seul et le premier qui le dispense à l’’UMNG, a-t-il conclu.