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Le Secrétariat permanent et l’Italie examinent les mécanismes de collaboration conjointe

Le Secrétaire permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (SEPCIM-AEMEC), Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck, et l’ambassadeur de l’Italie au Congo,  Luigi Diodati, ont  examiné le 9 février à Brazzaville, les mécanismes de collaboration future à mettre en place dans le cadre de l’Action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales.

Au cours de l’audience, le diplomate italien a fait savoir que l’Italie participe à la Présence maritime coordonnée (PMC) dans le Golfe de Guinée sur les opérations contre la piraterie, le trafic de drogue et d’êtres humains, à travers la mission « Gabigna ». L’italie y participe avec trois navires en navigation. L’un de ses navires devait arriver à Pointe-Noire le 11 février, mais la visite a été reportée pour des raisons techniques. La dernière visite du « patrouilleur borccini » remonte à novembre 2022.

Ces trois navires italiens croisent dans les eaux en alternance et conjointement avec des navires françaises et peut être espagnoles. Tous les cinq ou six mois, un navire italien arrive à Pointe-Noire, a poursuivi le diplomate italien, qui a promis  d’inviter désormais,  le secrétaire permanent   lorsque ces navires arriveront à Pointe-Noire.

Entre les mois d’août et de septembre prochain, un navire stockeur servant à liquéfier le gaz arrivera dans les eaux congolaises dans le cadre des exportations du gaz prévu à partir du Congo. Ceci, sur la base d’une entente technique entre le ministère des hydrocarbures et Eni-Congo. Pour rendre possible cette opération, il faudra penser à mettre des câbles sous-marins qui seront connectés aux puits pétroliers pour en extraire le gaz avec d’autres navires à destination de l’Italie, a fait savoir  Luigi  Diodati.

Pour sa part, Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck a rappelé que le  Secrétariat permanent est une structure de coordination, de mutualisation de moyens et d’intérêts de l’Action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (AEMEC) sous la présidence du Premier ministre,  Anatole Collinet Makosso, ayant à son sein 16 ministères. Donc à ce titre, il participe à la veille règlementaire et à la surveillance d’un certain nombre de processus.

A cet effet, il a demandé à  Luigi Giodati d’harmoniser les futurs accords entre les parties concernées. Les précédents signés en absence du Secrétariat permanent, excluaient un certain nombre de dispositions importantes en vertu de la veille règlementaire et des questions de sûreté et de sécurité maritimes. De ce point de vu, il a précisé que les parties signataires doivent regarder si les questions sont toujours d’actualité, en vue d’appliquer la théorie de l’imprévision.

S’agissant de r l’accord relatif au transport maritime, signé entre le Congo et l’Italie en 2006, le Secrétaire  permanent a souhaité qu’il soit revisité, invitant  l’ambassadeur de l’Italie à  apporter un regard diligent sur ce qui pourrait se faire au sein de cette structure stratégique.

Sur  des questions de formation, il  a désiré que les renforcements des capacités techniques soient amplifiés pour les centres d’opérations maritimes et fluviales, tout en sollicitant la dotation d’équipements de toute nature.

Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck a fait savoir à son hôte que le Congo comptait  gagner le challenge des eaux continentales pour que l’économie congolaise soit bénéficiaire. De ce fait, il a vivement souhaité que les entreprises italiennes constituent le fleuron des eaux continentales. «Comme vous le savez, le Chef de l’Etat,  Denis Sassou-N’Guesso, a créé un ministère de l’Economie fluviale et des voies navigables, pour redonner un nouveau souffle au fluvial, en rapport avec les enjeux économiques», a-t-il expliqué.

Les deux personnalités ont mis en relief le tourisme bleu par le biais d’une société italienne, un secteur dans lequel les compagnies italiennes pourraient jouer un rôle.  A ce sujet, le diplomate italien a promis entrer en contact avec ces compagnies, afin d’étudier les possibilités d’investissements de ces sociétés  dans le développement du tourisme au Congo.

Rappelant que l’Italie est le 3ème pays au monde réputée dans les bateaux de croisière