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Le Sénat sollicité pour l’opérationnalisation du corridor Ouesso-Sangmélima

La commissaire en charge de l’Aménagement du territoire et des infrastructures au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), Marie-Thérese Chantal Mvoula a sollicité, le 1er avril à Brazzaville, l’implication du Sénat pour l’adoption de la Convention qui mettra en place le comité de gestion du corridor Ouésso-Sangmélima, tronçon de la route Brazzaville-Yaoundé.

« La mise en place du comité de gestion du corridor Ouesso et Sangmélima, un axe important dans l’opérationnalisation du projet de la route qui relie Brazzaville à Yaoundé prévoit l’adoption d’une convention entre le Cameroun et le Congo. Lorsque le gouvernement congolais aura adopté les propositions du Cameroun,  négocier , le texte final sera soumis à l’approbation du Parlement pour autoriser la ratification. Nous sommes venus informer le président du Sénat de diligenter les choses lorsque sa chambre recevra le texte de cette convention », a dit Marie-Thérèse Chantal Mvoula, après sa rencontre avec le président du Sénat, Pierre Ngolo.

Pour Marie-Thérèse Chantal Mvoula, l’échange avec  Pierre Ngolo est un moyen de se rassurer de son apport dans ce projet, mené conjointement par les présidents Denis Sassou Nguesso et Paul Biya. Ce projet  permettra le rapprochement des peuples du Cameroun et du Congo, a-t-elle poursuivi.

Marie-Thérèse Chantal Mvoula a fait savoir que quand le parlement congolais donnera son accord, la partie camerounaise fera de même, parce que c’est un projet qui touche les deux pays.

La CEEAC assure la coordination du projet de route entre Brazzaville et Yaoundé qui contribuera au renforcement de l’intégration régionale en facilitant la circulation des biens et des personnes en Afrique centrale et entre le Congo et le Cameroun.