Le sommet des trois bassins constitue une feuille de route de 7 engagements
Les chefs d’Etat et de gouvernement des états des trois bassins de l’Amazonie, du Congo et du Bornéo Mékong Asie du Sud-Est, réunis le 28 octobre à Kintélé, dans le département du Pool, sous la direction du Président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso, ont constitué une feuille de route de 7 engagements révisable à chaque étape de la construction du cadre commun de coopération entre les trois bassins.
La feuille de route adoptée à la fin des travaux du segment de haut niveau, des chefs d’Etat et de gouvernement des états des trois bassins de l’Amazonie, du Congo et du Bornéo Mékong Asie du Sud-Est est constitué entre autres de l’engagement à reconnaitre l’unité d’une coopération renforcée entre les trois bassins, reconnaitre la gestion souveraine de la biodiversité, des forêts et des ressources associées des pays qui composent les trois bassins, sans préjudice de l’ouverture à recevoir une coopération extérieure dans les enjeux prioritaires qu’ils définissent en cette qualité ou d’un commun accord au niveau régional et ou des trois bassins.
Les chefs d’Etats se sont aussi engagés à développer ensemble des solutions ad hoc sur les plans institutionnel, diplomatique, juridique, scientifique, technique et technologique, adaptées aux défis spécifiques de chaque Etat et de bassin, à mutualiser et capitaliser sur les connaissances, expériences, ressources et acquis existants dans chaque bassin.
Ils se sont enfin engagés à associer, dans une logique inclusive, l’ensemble des Etats et autorités nationales, incluant les peuples autochtones, les jeunes, les femmes, la société civile, les organisations non gouvernementales, les milieux universitaires et de recherche, les collectivités locales et le secteur privé, à encourager la mobilisation financière et le développement de mécanismes de financement traditionnels innovants et instaurer un système de rémunération pérenne des services écosystémiques rendus par les trois bassins. .
Tous les intervenants à l’ouverture du sommet ont été unanimes pour soutenir que les massifs forestiers des bassins de l’Amazonie, du Congo et de l’Asie étant importants dans la régulation du climat mondial devraient être financés pour garantir leur conservation.
