L’échangeur de Brazzaville désormais ouvert à la circulation

Le ministre  de l’Aménagement, de l’équipement du  territoire et des grands travaux, Jean Jacques Bouya a procédé le 24 octobre à Brazzaville à la mise en service de l’échangeur de Talangaï, au niveau du carrefour «Kéba na virage », sur l’avenue Marien Ngouabi. Cet ouvrage, livré à l’Etat congolais depuis 2015, est le tout premier échangeur de la capitale congolaise.

Donnant les caractéristiques  de l’échangeur de la troisième sortie Nord de Brazzaville, le responsable de la mission de contrôle de la société EGIS, Ibrahim Boussari a notifié que cet ouvrage était constitué en béton armé qui porte un tablier composé de hourdis et de prédelles. Ce pont routier est une œuvre de 62, 11 m de long composée de tris travées de portées quasi-identiques entre les axes des quatre appuis.

Entre deux appuis du pont, il y a cinq poutres dont trois poutres intermédiaires de forme rectangulaire et deux de formes de corniches qui sont encastrées dans les murs des culées. Le tablier est d’une largeur totale de 13,20 m et largeur utile de 8, 20 m supportant deux voies routières de 3,80 m de largeur chacune et une bande médiane de 0,60 m délimitée par deux bordures entourant un candélabre, soit une largeur chargeable de 7,60 m. Deux trottoirs pour piétons de 2,5 m de largeur bordent les chaussées, a-t-il précisé.

Un habitant du quartier Talangaï, Bertin Dzangué, a salué la mise en service de cette route qui leur permettra désormais d’avoir accès à toutes les zones du quartier, surtout par véhicule. Il a estimé que «s’il n y a pas de route, il n y a pas de vie et on ne peut pas vivre dans la stabilité». En tant que fils de ce quartier à forte densité de population, avoir une route construite dans les normes est un pas de plus vers le développement du pays.

Kiki Abia, demeurant non loin du carrefour « Kéba na viage » s’est dit, pour sa part, satisfait de cette mise en service.  Avec l’utilisation de cette partie de la route les calvaires des citoyens de ce quartier et des conducteurs sont soulagés. Les automobilistes étaient contraints, à ce niveau, d’emprunter les voies secondaires pour accéder sur l’avenue Marien Ngouabi.

Démarrés en avril 2014, les travaux de cette voie ont permis entre autres le rétablissement  des échanges à l’intérieur des quartiers par la réalisation de contre-allées et le réaménagement des rues, le réaménagement de l’avenue des trois martyrs sur 660 m entre l’école du fleuve Congo et le carrefour «Kéba na virage».