L’école Miambanzila dans un délabrement avancé
L’école primaire Miambanzila au quartier Kilomètre 8, à Tié-Tié, le 3ème arrondissement de Pointe-Noire, présente un tableau peu luisant, pas de mur de clôture, toitures de salles de classe défectueuses. Une situation décriée par les élèves et parents, qui font le plaidoyer pour sa réfection.
C’est une école publique visiblement bien bâtie. Derrière cette image reflétée à distance, se cache une autre réalité. Ouverte à tous par manque de mur de clôture, l’école primaire Miambanzila est essentiellement constituée de salles de classes en forme de paillotes.
Une innovation qui contraste avec les mentalités de certains habitants qui les transforment en toilettes ou en auberge, après les heures de cours. Ici, les conditions d’études ne sont pas réunies.
« Nous étudions dans des conditions déplorables. Quand il pleut, les classes sont inondées et on ne peut pas faire cours. Nous sommes aussi exposés aux risques notamment avec le phénomène des « bébés noirs ». Ces bandits trainent toujours aux alentours de notre école.
Notre école n’a pas de mur de clôture. Cette situation nous dérange. Nous sollicitons l’intervention des pouvoirs publics afin qu’ils nous viennent en aide en construisant un mur de clôture et de sécuriser l’école pour son bon fonctionnement », s’est indigné un élève au CM2.
Cet élève a également déploré les conditions sanitaires qui ne cessent d’inquiéter plus d’un. Pour lui, les toilettes sont aussi dans état piteux au risque de se faire contaminer par diverses maladies. Il a souhaité que le ministre de tutelle soit sensible à leur cri de cœur en vue d’améliorer tant soi peu, les conditions de cette école.
Un des responsables des parents d’élèves s’est dit écœuré de voir les enfants étudier dans de telles conditions. Il a aussi condamné l’attitude des riverains qui ne cessent de rendre cet espace insalubre. Pour ce parent d’élève, il serait souhaitable que le ministre de tutelle pense à bâtir un mur de clôture en vue de sécuriser les apprenants et l’école.
Cette école, qui est pratiquement la seule dans cette zone, mérite une attention des autorités compétentes en vue de la préserver. Il est aussi impérieux que l’Etat assure la sécurité du personnel enseignant ainsi que des apprenants pour la bonne marche de ladite école.
