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L’entretien des plantes ornementales et arbres se pose avec acuité

A Brazzaville, l’entretien des plantes ornementales semés dans les artères principales, et qui contribuent à l’embellissement de la vie, sont confrontées au manque d’entretien, à tel enseigne que plus d’une ont perdu leur éclat, et enfreignent à la circulation des véhicules.

Les plantes ornementales et les arbres mis sur les chaussées des avenues principales de Brazzaville, qui contribuent certes, à l’embellissement de la ville et à la protection de l’environnement, en faisant de la capitale congolaise « Brazza la verte », représentent tout de même une source d’insalubrité et d’insécurité dans certains cas. Le manque d’entretien ces plantes sur les chaussées des avenues principales, dont les branches débordent à plusieurs endroits et réduisent parfois la visibilité.

  De l’avenue de France en passant par celle des trois martyrs vers Ebina, situées à Poto-Poto et Ouenzé respectivement dans le 3ème et 5ème arrondissements de Brazzaville, force est de constater des branches des arbres faute d’entretien s’étalent jusqu’au-dessus des toits des boutiques et des habitations. Cette situation est décriée par plus d’un Brazzavillois qui interpellent les pouvoirs publics à entretenir ces arbres afin de prémunir des éventuels incidents. « La mairie devrait entretenir ces arbres car ils présentent une menace pour les piétons et les voitures qui circulent dans la ville », déclare sammy.

Pour un autre habitant de Brazzaville, Gérol EBOKO, « l’ État doit prendre les dispositions nécessaires pour tailler les arbres afin que notre ville soit propre ».

Sur l’avenue de l’OUA, à l’arrêt de bus de la milice, à Bacongo 2ème arrondissement de Brazzaville, le constat reste le même. Les branches de palmiers fanées dont certaines ne tiennent qu’à un fil, sont toujours en attente d’assainissement. Un contrôleur de bus Rodriguez Biloa déplore cette négligence notoire.« il y a plusieurs personnes qui  attendent leurs bus à cet endroit, mais cela nous fait de la peine de travailler à côté d’un arbre vétuste qui peut tomber d’un moment à un autre. Avant qu’une catastrophe se produise, nous demandons aux autorités municipales d’envoyer les agents habilités pour couper ce palmier qui risquerait de causer les dégâts», indique-t-il.

La population souhaite que ces arbres qui, pour la plupart, datent de l’époque coloniale soient une préoccupation majeure pour les services habiletés.