Les abribus souffrent d’un manque d’entretien à Brazzaville
Les abribus érigés dans les grandes-artères de Brazzaville, cadre destiné à protéger les populations des intempéries, se trouvent dans un état piteux. Cette situation qui est due au manque d’entretien a été décriée des usagers.
De l’arrêt de bus en face de l’institut français du Congo, en passant par la milice, le marché total, l’avenue de 3 francs, à Bacongo, l’avenue de la paix à Moungali jusqu’au lycée Thomas Sankhara à Djiri, les abribus qui présentent un décor triste sont dans un état de dégradation avancée. Les sièges permettant à tous d’attendre son moyen de transport dans le confort, n’existent quasiment plus. A certains endroits, les baies vitrées servent dorénavant à des fins publicitaires quand elles n’ont pas été fracassées par des personnes mal intentionnées. Plus de protection contre le vent, plus de protection contre les pluies.
Michel Moulongo, un usager des abribus, estime que « Le manque d’entretien des abribus par les pouvoirs publics constitue la raison de la dégradation de ces endroits. Tout allait bien au départ, les abribus étaient en bon état. De nos jours, c’est la désolation. Il n’existe ni dossier à certains endroits ni banc à d’autres, et parfois c’est la toiture qui est complètement abîmée. Il faudrait qu’il y ait un suivi du côté de la municipalité pour préserver ces espaces publics afin que les conditions d’attente demeurent favorables. Et curieusement, nous remarquons aujourd’hui un phénomène bizarre : ces abribus sont pris d’assaut par les commerçants qui ont en fait leur coin de vente, chose qui n’est pas normale », ajoute-t-il.
Jean Bruno Ndzoundou qui attend le bus depuis près d’une demi-heure affirme qu’il n’est pas facile d’attendre l’arrivée d’un moyen de transport en station-debout. « Je ne trouve nulle part où m’asseoir et suis contraint de souffrir dans cette position qui ne m’arrange pas du tout », se plaint-il.