Les activités commerciales tournent au ralenti à Brazzaville
Depuis le début de janvier, les activités commerciales tournent au ralenti dans les différents commerces à Brazzaville, où les produits alimentaires, des vivres ou non-vivres sont en proie à la mévente.
Au marché total dans le deuxième arrondissement de Brazzaville, les vendeurs des denrées alimentaires signalent une baisse importante des ventes journalières. Un commerce de viande de brousse témoigne qu’avant on pouvait finir tout un bœuf, mais actuellement pour écouler ne fut-ce qu’une partie de la viande, relève d’une entreprise ardue et une équation à plusieurs inconnues. Nous ne savons pas comment on va faire, alors qu’il faut payer les taxes tous les jours ».
La réalité est quasiment la même au marché Poto-Poto pour les vendeurs des habits. « Il n’y a pas de clients. On peut rester là jusqu’au soir, personne ne vient acheter » confie Traoré un sujet malien.
Dans le lot des facteurs de mévente dans les différents marchés et autres lieux commerciaux, les difficultés financières auxquelles fait face le pays, la flambée des prix de certains produits de première nécessité.
Ce phénomène est souvent constaté au début de l’année, où plus d’une personne investie dans les préparatifs des fêtes de fin d’année, en effectuant des dépenses exorbitantes, prennent du recul en janvier en adoptant une économie de parcimonie afin de faire face aux besoins quotidiens.