Les africains se concertent sur la réforme du conseil de sécurité des Nations-Unies
Le ministre des Affaires étrangères, de la francophonie et des congolais à l’étranger, Jean-Claude Gakosso a relevé le 11 janvier à Brazzaville que, les pays africains se concertaient pour revendiquer une représentation équitable au sein du conseil de sécurité des Nations-Unies.
« Dans sa longue histoire tragique, l’Afrique a souvent été dupée par ceux-là même en qui elle avait placé sa confiance. L’Afrique on ne le dira jamais assez, doit prendre sa place qui lui revient, partout où l’on décide des affaires du monde, notamment au sein du conseil de sécurité réformé et rénové. L’Afrique devrait espérer voir une ou deux de ses langues, authentiquement africaines, entrer aux Nations-Unies comme langues de travail au côté des six actuellement reconnues », a déclaré Jean-Claude Gakosso à l’ouverture de la 10ème réunion ministérielle du comité des 10 de l’Union Africaine.
« L’examen des recommandations formulées par nos représentants permanents à New-York à l’issue de leur retraite nous permettra de dégager de nouvelles pistes, susceptibles d’aider à sortir de l’impasse les négociations intergouvernementales auxquelles nous restons fermement attachés, afin que la réforme du conseil des Nations-Unies, tant attendue par les peuples du monde, cesse d’être cette sorte de serpent de mer que l’on voit », a-t-il poursuivi.
Tous les pays membres du comité des 10 de l’Union Africaine ont pris part à cette réunion ministérielle. Parmi eux, la République du Congo, la Namibie, le Kenya, la Sierra Léone, la Libye, le Sénégal.
