Close

Les agents dénoncent la gestion de la STPU

Les agents dénoncent la gestion de la STPU

La société de transport public urbain dont les bus sont appelés ‘’mal à l’aise’’, souffre d’une mauvaise gestion causée par son équipe dirigeante. Le secrétaire général de la section syndicale de cette société publique, Maxime Otilaire a sollicité le 10 février à Brazzaville, l’implication du gouvernement pour l’amélioration des services rendus par cette société de transport aux usagers.  « Sur 210 bus ‘’mal à l’aise’’ qui circulaient à Brazzaville, il n’en reste pas moins de 50 et 10 à Pointe-Noire sur 93 au départ. De 2015 à 2019, les travailleurs ont accumulé 17 mois d’arriérés et de 2023 à 2024, 4 mois de salaire impayés. Les agents sont aussi licenciés abusivement, les travailleurs ne bénéficient d’aucun avantage », a fait savoir Maxim Otilaire lors d’une assemblée générale extraordinaire.

« Pour régler ce problème qui cause du tort au personnel actif et à la population, nous demandons au gouvernement de s’impliquer dans la gestion de la Stpu. Nous voulons que les négociations commencent pour les besoins de changement. Il faudrait également que le personnel administratif de l’entreprise soit remplacé car il brille par l’insouciance et l’égoïsme », a poursuivi le secrétaire général de la section syndicale de la Stpu.

Julis Ngouémé, mécanicien à la Stpu à l’instar de ses collègues chauffeurs, receveurs, qui peinent à subvenir aux besoins de leur famille à cause de cette situation, déplore la mauvaise qualité des pièces utilisées pour l’entretien des bus.

« A la Stpu, vous verrez une personne qui n’est pas habilitée, achetée les pièces à remplacer dans les véhicules sous prétexte que c’est un ordre du directeur général alors que ces pièces sont de mauvaise qualité. Nous sommes obligés de faire avec. Si nous n’enregistrons pas assez d’accidents, c’est par la grâce de Dieu et la maîtrise de nos chauffeurs », a-t-il expliqué.

9 ans dans la circulation, la société de transport public urbain peinent encore à satisfaire les congolais. A Brazzaville tout comme à Pointe-Noire la réalité reste la même. Ce qui fait que certaines lignes ne sont plus opérationnelles.