Les atouts et inconvénients de Facebook épinglés par les utilisateurs
L’opinion congolaise reste partagée quant à la modération de sa consommation des réseaux sociaux. A l’occasion de la célébration, le 28 février de la journée mondiale sans Facebook, les internautes congolais ont exprimé les raisons de leurs divergences d’opinions.
La journée mondiale sans Facebook, célébrée le 28 février de chaque année depuis 2011, a été instituée dans le but de sensibiliser à la dépendance aux réseaux sociaux. Avec plus 2 milliards d’abonnés actifs, Facebook est le réseau social le plus utilisé dans le monde. Au Congo, cette plateforme numérique devient de plus en plus utilisée au travail, à la maison et partout ailleurs. S’agissant de son utilisation, certaines personnes ont estimé qu’elles ne pouvaient s’en passer une journée entière au regard de son utilité dans la société. En revanche, tenant compte de ses inconvénients néfastes, il apparaît évident que le réseau n’est pas toujours utilisé à bon escient.
« Le réseau social Facebook en particulier et les réseaux sociaux en général ont un impact sur les foyers. Aujourd’hui, nous assistons à la séparation des couples à cause de l’utilisation abusive de cet outil de communication par les femmes. Elles sont de plus en plus accros à leurs smartphones à telle enseigne qu’elles oublient d’assumer convenablement leur devoir conjugal, consistant à prendre soin de leurs époux et leurs enfants », déclare Léfé Obia, lors de la journée mondiale sans Facebook.
«Facebook a amplifié le phénomène de la prostitution. Aujourd’hui, les jeunes filles exhibent leurs corps pour attirer les hommes riches. Les parents devraient veiller aux téléphones de leurs enfants car les jeunes filles passent plus de temps sur les réseaux sociaux à des fins négatives au lieu d’utiliser cet instrument pour la recherche pouvant les cultiver », ajoute-t-il.
Un élève en classe de terminal D au lycée Nganga Edouard, Stéphane Nzaba affirme avoir passé plus de trois jours sans utiliser Facebook. En outre, il indique que cet instrument numérique a des bienfaits, mais aussi des méfaits. « Il y a des publications qui ne sont pas commodes pour nous, élèves, notamment les contenus à caractère érotique qui sont présents sur la toile. Je ne suis pas trop accro à Facebook, car je prends mon temps pour la bibliothèque et surtout je ne veux pas être dépendant d’un monde virtuel », stipule-t-il.
Par ailleurs, le directeur de l’Agence de communication digitale ADN, Estime Sanza, relève qu’en rapport à son activité, l’entreprise qu’il dirige ne peut se passer de l’usage quotidien de Facebook. « Nous faisons de Facebook un usage professionnel car nous gérons les réseaux sociaux de nos clients, parmi lesquels on compte Facebook. Pour nos clients nous sommes obligés d’utiliser ce réseau social pour promouvoir leurs produits », conclu t-il.