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Les autorités réhabilitent des routes à Pointe-Noire

La campagne de réhabilitation des routes à Pointe-Noire, lancée depuis le 15 juin, se poursuit. Plusieurs routes ont ainsi été revêtues du nouveau macadam pour soulager les usagers en proie aux multiples tracasseries causées par leurs mauvais états.

Pointe-Noire fait peau neuve. Dans la plupart des routes, le son assourdissant des engins de génie civile dérange les tympans. La mairie centrale a procédé à la réhabilitation complète du corps de chaussée. Elle a mis en œuvre des enrobés sur l’avenue Félix Tchicaya (Avenue Marien-Ngouabi-Carrefour Marché Tchionvo OCH-Rue Tchibanda), longue de 445,00 ml (metre linéaire).

Elle a aussi élargi des voies et mis en œuvre la couche de roulement sur toute la voie des avenues comme : Costode Zacharie (Bld 15 août 1963 – Av. Félix Tchicaya), longueur 560,00 ml ; Schœlcher (Av. Moe Makosso – Av. de l’Indépendance), longueur 600,00 ml ; Costode Zacharie (Av. Félix Tchicaya-Av. de l’Indépendance), longueur 440,00 ml ; Alphonse Pemosso (Av. Félix Tchicaya – Av. de l’Indépendance), longueur 560,00 ml ; RN4 zones des bambous345 ml (du défunt Depété à la zone du Psp) ; RN5 zone station x-oil à l’entrée de Tchiali, 500 ml ; Marien Ngouabi, zone club 11, 80 mlzone station x-oil ; Avenue de l’indépendance zone du marché (rond-point jusqu’au passage à niveau ; RN1 carrefour Nvonvon zone Denisia, 500 ml.

Même la RN5 (Carrefour Coraf – Rue Patrice Makaya -Relais de Siafoumou), n’a pas été épargnée. Longue de 1160 ml, dans cette voie élargie, les travaux sont en attente de mise en œuvre des enrobés.

Outre cette campagne de réhabilitation, la mairie réalise quotidiennement des travaux ponctuels qui consistent à boucher les nids de poule.

« Pour avoir des routes en état, je pense que la mairie a l’obligation de régler le problème des caniveaux aussi. Car, s’il n’y a pas des caniveaux, les routes se dégradent vite avec la stagnation des eaux des pluies ou des ménages. Je souhaite que cette campagne se poursuit et qu’elle soit pérenne », conseille Carles Malonga, un usager de la route.

Pour Jean-Luc Ngombé, habitant le quartier du grand marché dans le 1er arrondissement Lumumba la réhabilitation de ces bretelles, va peut-être désengorger la ville en termes d’embouteillage. « Mais, mon inquiétude, c’est surtout la durée de ces infrastructures. Je crois que cette fois-ci, les travaux vont se réaliser selon les règles de l’art. Je souhaite que la mairie créée d’autres bretelles, même en pavés, comme cela se fait à Brazzaville. Qu’elle puisse étendre aussi les travaux, dans la mesure du possible, dans toute la ville », suggère-t-il.