Close

Les banderoles en bâche font l’affaire des sérigraphes

L’affichage des banderoles en bâche devant les ruelles pour annoncer un décès ou tout autre événement est à la mode dans les villes congolaises. Ces supports nécessitent des moyens financiers pour leur impression et profitent pleinement aux infographes et aux sérigraphes. 

Les banderoles faites à partir de l’impression sur bâche deviennent de plus en plus utilisées par la population pour communiquer. Ce mode d’information qui marque la démarcation entre la tradition et la modernité se préfère en raison de son contenu qui répand une information au plus vite. D’où, le constat dans différents quartiers, des banderoles annonçant une veillée mortuaire.

« La banderole est le support de communication le plus efficace pour informer sur les veillés mortuaires. Auparavant quand on utilisait la palme, cela prêtait à confusion lorsqu’il s’agissait d’identifier une veillée au milieu de tant d’autres dans une ruelle qui en comptait plusieurs. Mais avec la banderole, il est plus facile de se référer à la photo du disparu », fait savoir l’assistante de direction d’une structure de sérigraphie, Ghis Sitou.

L’assistante de direction Ghis Sitou explique que tout le mécanisme technique pour obtenir une banderole réside au cœur de la machine après la conception par le cerveau. « L’infographe conçoit la maquette par son ordinateur, après cela commence l’impression par le traceur. Le traceur est la machine par laquelle on fait l’impression sur bâche », précise-t-elle.

Ce support nécessite des moyens financiers pour réaliser la conception ; l’impression profite aux infographes. Les banderoles sont aussi destinées aux campagnes d’évangélisation à l’instar des anniversaires, mariages, conférences et soutenances et autres cérémonies festives. Ce secteur d’activité est en plein essor, relève Ghis Sitou.