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Les centres de vaccination deviennent déserts 

Après la fin de l’opération coup de point qui a eu pour objectif de vacciner 750.000 personnes contre la Covid-19, les centres de vaccination ne reçoivent que moins de 50 personnes par jour aujourd’hui, selon les registres consultés sur place. L’équipe de Vox a fait le constat dans les centres de vaccination installés dans les hôpitaux Blanche Gomes et Makélékélé à Brazzaville, où la population vient à compte- goutte se faire vacciner. 

Il est désormais loin l’époque où les populations prenaient d’assaut les centres de vaccination contre la covid-19, après le lancement de la campagne, le 24 mars par le président de la République. Du centre de vaccination installé à l’hôpital mère-enfant Blanche Gomes à celui de l’hôpital de base Makélékélé, à Brazzaville, le constat est le même. Il n’y a presque plus personne pour se faire vacciner.

« Avant que l’opération coup de poing soit lancée, la moyenne des personnes vaccinées par jour était autour de 100. Pendant l’opération, nous avons reçu entre 300 et 450 personnes. Aujourd’hui, il n’y a plus d’engouement, nous recevons autour de 50 personnes », dit le superviseur du site de vaccination de l’hôpital Mère-enfant Blanche Gomes, Josh Mbéri.

De son côté, le chef de site de l’hôpital Makélékélé, dans le 1er arrondissement de Brazzaville fait le même constat. « Plus de 150 personnes prenaient l’assaut chaque jour le centre de vaccination. Au moment où se déroulait l’opération coup de poing, les effectifs ont tourné autour de 150 à 200 personnes. Actuellement nous accueillons moins de 30 personnes par jour », précise Guy Serge Mahoungou.

La fiche de vaccination étant toujours exigée à l’entrée de certaines administrations publiques et dans les banques, les populations sont appelées à se faire vacciner à tout moment, a poursuivi Josh Méri. A ce jour, 10 % de la population est vaccinée, alors que le gouvernement a placé l’immunité collective à 60 % de la population vaccinée.

En rappelle le gouvernement avait misé fin décembre 2021, atteindre 30 % de la population vaccinée.  Un chiffre en deçà des attentes, alors que le pays est en proie à plusieurs variants plus dangereux que la covid-19.