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Les commerçantes se plaignent de la persistance de la cherté des biens de première nécessité 

Certaines commerçantes dont les activités sont tributaires des produits de première nécessité, se plaignent de la persistance de la hausse des prix de ces biens sur le marché. Une situation qui devient de plus en plus difficile pour  les vendeuses qui peinent à faire du profit.

La persistance de l’augmentation des biens de première nécessité sur le marché pénalise le quotidien des congolais. Cette triste réalité affecte non seulement les ménages mais également les commerçantes du quartier, dont les activités butées à la hausse des prix. À l’instar d’une vendeuse de beignet, Eudoxie Okabandé, qui déplore la flambée des prix des produits alimentaires.

« Les produits de première nécessité sont toujours chers sur le marché. Le sac de farine qu’on achetait à 9500 francs CFA est venu maintenant à 13500 francs CFA. Le sac de sucre de 50 kg qui se vendait à 28000 francs CFA est passé à 33500 francs CFA et le petit sac de 5 kg qui se discutait à 2500 francs CFA est désormais à 3500 francs CFA. Même le bidon d’huile de 25 litres qui se négociait à 16000 francs s’élève maintenant à 19500 francs CFA », relève une vendeuse des beignets, Eudoxie Okabandé.

Vendeuse des beignets depuis 2013, cette activité commerciale a permis à Eudoxie Okabandé de subvenir aux besoins de sa famille. A cause de la hausse des prix des biens de première nécessité, qui influe sur le commerce, cette mère peine à faire du bénéfice. « Depuis que les produits ont augmenté, cela ne m’arrange pas. J’ai du mal à m’en sortir à cause de la hausse des prix des biens intermédiaires que nous utilisons pour faire les beignets », se plaint-elle.

 L’augmentation des produits de base sur le marché a également des percussions sur le commerce de Gabriel une vendeuse ambulante de jus de bissap au marché total, à Bacongo dans le 2ème arrondissement de Brazzaville. Une jeune femme relève que la cherté du sucre impacte sur son petit commerce « Le sucre a galopé, le quaker qu’on achetait à 350 francs CFA voire 400 francs CFA revient à 600 francs CFA.  Ce qui fait qu’il m’est difficile de rentabiliser mon commerce », explique une vendeuse ambulante de jus de Bissap.

Toujours au marché total, Marina Badiabio accompagnée de sa sœur se plaignent de la hausse vertigineuse des biens de consommation.  Elles demandent aux pouvoirs publics de prendre des mesures drastiques, afin de trouver des solutions idoines à cette flambée des prix des biens de première nécessité qui persiste sans cesse.