Les conducteurs des taxis motos boudent l’interdiction de circuler au centre-ville
Le Collectif des conducteurs des taxis-motos a condamné, le 13 avril à Brazzaville, la note prise par le maire de la ville, interdisant à ces derniers de circuler au centre-ville. Cette mesure a été dénoncée, dans une déclaration publiée par ce regroupement en attente des solutions sur la réglementation de ce secteur de transport en commun.
Dans sa déclaration, le collectif des conducteurs de taxis motos fustige l’attitude du Maire de Brazzaville qui, selon lui, devrait demander au gouvernement d’accélérer le processus de l’activité de taxi moto comme instruit par le président de la Républiques. « Nous avons été désagréablement surpris de voir un courrier du maire central donnant ordre aux forces de police de nous interdire d’exercer notre activité au centre-ville. Il ordonne une interdiction formelle sans indiquer le périmètre du centre-ville », a indiqué le vice-président du collectif des conducteurs de taxis moto, Sadath Ouchak lisant la déclaration.
Le président du collectif des conducteurs des taxis motos, Jules Ondelé a, pour sa part, fait savoir que la note défendant les taxis moto de circuler au centre-ville était appliquée de façon anarchique par la police. « La police profite de cette instruction pour arrêter les taxis motos à Mikalou, à PK et à Moukondo, comme si ces zones relevaient du centre-ville », a-t-il notifié.
Les défenseurs des droits des conducteurs des taxis motos ont laissé entendre que le président de la République avait instruit le gouvernement à la réglementation du secteur des taxis moto. Pour eux, cette recommandation peine à être effective, nonobstant la formation de près de 4000 jeunes sur les pratiques de conduite par le Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage (FONEA) « Le maire devrait d’abord apporter des solutions au secteur des taxis motos et à ce moment nous allons respecter cette l’interdiction », a conclu Jules Ondelé.