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Les Congolais éprouvent des difficultés pour gérer leurs déchets

Prélude a la troisième réunion de la conférence des parties sur la Convention de Bamako, qui se tiendra du 12 au 14 février à Brazzaville, les populations ont confié à Vox qu’elles éprouvaient d’énormes difficultés pour gérer leurs déchets qui sont nocifs à la santé humaine et animale.  

Aujourd’hui, les populations éprouvent beaucoup de difficultés pour gérer leurs déchets. Goma Delva, un vendeur au marché total explique que les boites de conserve, les sacs et bouteilles en plastique, les eaux usées et autres déchets ménagers, mal gérés sont dangereux pour l’homme. « Ceux-ci peuvent conduire à la dégradation des sols et menacer l’habitat. D’où l’importance d’éviter l’accumulation de ces déchets ou de les jeter n’importe où. Quelques sociétés chargées du recyclage des déchets dangereux s’emploient seulement dans la transformation des déchets issus des industries pétrolières », dit-il.

Mpan Roger, point focal de la Convention de Bâle souligne de son côté que les déchets dangereux sont liés aux activités industrielles, pétrolières et minières. Il a cité parmi eux les piles usées, les batteries usées, les huiles de moteur. « C’est pour cette raison que le gouvernement prévoit des mesures réglementant l’importation des déchets dangereux au Congo et sensibilise les entreprises à la bonne gestion de leur déchet pour atténuer leur impact sur l’environnement. Les populations sont conviées à la préservation de l’écosystème en gérant rationnellement les déchets dangereux. Il faut mettre dans les bacs à ordure pour mieux les contrôler », préconise-t-il.

Prosper Bitsoumanie, un Brazzavilois évoque pour sa part que tout déchet dangereux conduit aux maladies comme le concert. Pour lui, il est important de les trier afin d’éviter les odeurs qui polluent l’air. « Pour atténuer les dégâts, la population devrait prendre conscience et changer de mentalité dans la mesure où après utilisation, les déchets devraient être collectés et détruits selon les normes pour qu’ils ne représentent pas un danger pour les populations », conseille-t-il.

La population loue les efforts fournis par la société Averda dans le ramassage des déchets, mais regrette aussi le fait que ces déchets ne sont pas triés. Ils sont simplement entassés sans autre forme de procédés.

La gestion des déchets dangereux produits en Afrique est réglementée par la Convention de Bamako sur l’interdiction d’importer en Afrique des déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontaliers.