Les déficients visuels célèbrent la journée internationale de la canne blanche
Le président de l’Union nationale des aveugles et malvoyants du Congo (UNAMAC) Claudier Kokolo a relevé le 21 octobre à Brazzaville que la canne blanche facilitait le déplacement des déficients visuels.
Le président de l’UNAMAC a également expliqué la composition de cette canne jugée indispensable pour la mobilité des aveugles avant de lancer un appel aux parents qui retiennent leurs enfants ayant des problèmes de cécité à la maison. « La canne blanche contient un élastique qui permet aux propriétaires de la plier et de la mettre dans le sac au besoin une fois arrivée à destination. Sa taille dépend de la personne porteuse » a-t-il martelé.
« Les parents qui sont encore réticent doivent donner la chance à leurs enfants de sortir, car la perte de vue ne signifie pas la fin de la vie sur terre », a poursuivi Claudier Kokolo
Vendu en France et en Afrique du Sud, l’appropriation d’une canne blanche demeure un luxe au Congo à cause de son prix exorbitant. « La canne blanche coûte cher, si tu n’as pas de moyens, il est difficile de s’en procurer. La canne la moins chère est vendue à 25000 », a fait savoir Thérèse Kamango, membre de l’UNAMAC.
L’union nationale des aveugles et malvoyants du Congo est une fédération qui compte à ce jour plus de 500 membres. La célébration de la journée internationale de la canne blanche s’est tenue sous le thème « Canne blanche : outil d’accessibilité pour une meilleure inclusion des personnes vivant avec handicap visuel en période de covid-19 au Congo ».
