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Les écoles publiques dans un état lamentable à l’orée de la rentrée

A l’orée de la rentrée scolaire, la plupart des établissements publics n’ont pas encore fait peau neuve pour accueillir les élèves le premier jour de la rentrée scolaire.

A quelques jours de la rentrée des classes, les écoles publiques reflètent l’image de la négligence. Les écoles comme Bernadette Bayonne à Nkombo,  28 novembre 1958 à proximité de l’école de police de Moukondo et Ngamaba Tsalakoua, non loin du camp militaire de la base, ont encore des bâtiments non refectionnés.

Toutes ces écoles ne sont pas protégées par un mur de clôture. Ce qui les expose aux scénarios divers où pendant les heures de cours, ils peuvent se passer des scènes susceptibles de perturber et détourner l’attention des élèves.

L’école Bernadette Bayonne garde encore les stigmates des actes inciviques récurrents qu’elle connait depuis sa mise en service. Aucune solution n’est envisagée pour mettre à l’abri les nombreux élèves qui fréquentent établissement.

Le Collège 28 novembre 1958 étant dans la même situation a obligé ses gestionnaires de mentionner sur un des bâtiments cette inscription : « Pendant les heures des cours, la traversée de la cour est strictement interdite sous peine de poursuite judiciaire ».

Dans le même registre s’ajoute le collège Ngamaba Tsalakoua dont les édifices datent depuis sa création, peinent à contenir les élèves qui étudient dans les conditions difficiles à cause de leur nombre pléthorique.

Dans un état de délabrement total, la plupart des établissements publics s’activent à recevoir les parents qui inscrivent et réinscrivent leurs enfants. Les élèves de leur côté consultent, dans l’indifférence totale, les listes affichées  devant les bâtiments administratifs pour s’informer de leur classe à la nouvelle année scolaire fixée au lundi 1er octobre sur toute l’étendu du pays.