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Les écoles publiques laissent à désirer à l’orée de la rentrée des classes

Les écoles publiques laissent à désirer à l’orée de la rentrée des classes

A quelques semaines de la rentrée des scolaires 2023-2024, la plupart des établissements publics à Brazzaville, ne sont pas encore prêts pour accueillir les élèves qui vont renouer avec le chemin de l’école le 2 octobre prochain. Dans quelques écoles visitées les conditions d’apprentissages pour la rentrée scolaire 2023-2024 sont déplorables.

A l’école « Mabiala ma Nganga » à Makélékélé, en passant par « Louango Marine » à kinsoundi,  et à « Mayindou » à Mfilou  respectivement dans les 1er et 7ème arrondissements de Brazzaville, l’état  des lieux de ces établissements laisse à désirer .A quatre semaines de la rentrée scolaire 2023-2024 ,aucune disposition de rénovation n’est encore prise  , les bâtiments sont  vétustes, les plafonds dégradés , les peintures  abîmées , les murs de salle de classes barbouillés et la cour dans une insalubrité totale  .Ce décor triste que présente ces écoles inquiète plus d’un parent d’élèves.

 Les conditions d’apprentissage ne sont pas réunies à l’école Mabiala ma Nganga , jusque-là  les bâtiments n’ont pas encore reçu leur cure de rénovation, pourtant la date de la rentrée scolaire. A cette allure les enfants risqueront d’étudier dans les conditions toujours médiocres, déclare Victor Massala.

« Nous assistons quelques fois à des accidents, et des bagarres par manque de clôture. C’est la raison pour laquelle nous demandons aux autorités compétentes de clôturer ces écoles, afin de protéger les enfants et les mettre à l’abri des éventuels dangers », a-t-il ajouté.

 Pour un habitant de kinsoundi Remy Siassia le manque de clôture favorise également les actes de banditisme au sein des établissements scolaires. « Il arrive parfois en période scolaire, que les délinquants viennent déféquer dans les classes et ravir les élèves de l’argent. Or si l’école était clôturée, ces actes de vandalisme dont victimes cette école et les élèves ne devraient pas se produire »

Au Collège d’Enseignement Général (CEG) Mfilou, en dépit du manque de mur de clôture, l’état des bâtiments et des salles de classes de cet établissement scolaire public est également un indicateur probant qui fait ressurgir la problématique de l’entretien des structures scolaires de l’Etat. Par contre au CEG et lycée 28 novembre, les ouvriers sont à pied d’œuvre pour ériger un mur de clôture et d’autres dispositions pour recevoir des élèves le premier jour de la rentrée des classes.